Economie (220)

Le retour à l'heure légale (GMT) au Maroc aura lieu dimanche 27 octobre prochain, a annoncé, samedi, le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration.

L'heure sera ainsi retardée de 60 minutes dimanche 27 octobre 2013 à partir de 03 heures, précise le ministère dans un communiqué, rappelant que cette mesure intervient en application du décret 2.13.781 du 21 Dou Al Kiada 1434 de l'hégire (28 septembre 2013), adopté par le Conseil du Gouvernement le même jour.

Le communiqué rappelle que le Maroc applique l'horaire d'été en ajoutant 60 minutes (GMT+1) à partir du dernier dimanche du mois de mars et le retour à l'heure légale GMT à partir du dernier dimanche d'octobre de chaque année.

Alors qu'Attijariwafa Bank organisait en fin de semaine dernière une conférence sur le thème Maroc-France : les nouvelles autoroutes de croissance, son dirigeant Mohamed El Kettani a répondu aux questions de [I]Jeune Afrique[/I]. Expansion en Algérie, au sud du Sahara ainsi qu'en Europe étaient au menu des discussions.

Premier groupe bancaire au Maghreb et dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), également implantée dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et en Europe, Attijariwafa Bank souhaite compléter sa présence d’ici à 2015 avec une feuille de route ambitieuse annoncée avec les résultats financiers le mois dernier.

A travers sa dernière visite au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Gabon, SM le Roi donne tout son sens à la coopération Sud-Sud. La démarche ouvre de nouvelles voies pour l'économie marocaine que les entreprises doivent emprunter pour sauvegarder et développer leur position dans le continent.
Longtemps galvaudée, la notion de coopération?dite?Sud-Sud prend tout son sens avec les visites royales dans les pays africains. Ces visites que SM le Roi Mohammed VI a multipliées durant les dix dernières années, notamment dans?la?sous-région?de l'Afrique de l'ouest, ne doivent pas être prises seulement sous le prisme de la diplomatie et les relations étrangères au sens strict du terme.

La Bourse de Casablanca clôture l'année dans le rouge. 2012 est décidément l'année de crise par excellence pour les entreprises cotées. De toutes les places arabes, la casablancaise est la plus affectée. Comparativement à la Tunisie, où sévit une crise politique aux lourdes retombées économiques, la place casablancaise déclare une chute libre de l'ensemble de ses indicateurs.

Le repli dépasse pour l'année 2012 toutes les attentes. La performance annuelle a décliné de 15,51% pour, le Madex et de 15,13% pour le Masi, atteignant respectivement 7.614,04 et 9.359,19 points. Les indices internationaux FTSE CSE Morocco 15 et FTSE Morocco All-Liquid, qui ont terminé l'exercice 2012 en régression de 12,03  et 16,21 %.

La capitalisation globale de l'année est de l'ordre de 445,26 milliards de dirhams pour un total de 251 séances. Le volume s'est situé, quant à lui, 61,03 milliards de dirhams. Par ailleurs, le marché central a totalisé 29,72 milliards de dirhams en termes d'actions contre 3,20 milliards de dirhams en obligation. Le marché de bloc a réalisé près de 12,46 milliards de dirhams d'actions au moment où ces obligations ont atteint une valeur de 4,36 milliards de dirhams.

Notons que les valeurs les plus actives de l'année sont Attijariwafa bank avec un volume de 4,82 milliards de dirhams, Ittisalat Al Maghrib atteignant les 3,8 milliards de dirhams, la CGI avec une valeur de 2,53 milliards de dirhams et la BCP enregistrant une valeur de 2,16 milliards de dirhams. L'année 2012 a connu, par ailleurs, l'augmentation du capital d'Attijariwafa bank, la BCP et la BMCE.

Les négociations entre le Maroc et l'Union européenne s'avèrent difficiles. Faute de parvenir à un accord durant le dernier round, les deux parties devront se réunir les 15 et 16 janvier prochain au Maroc pour pouvoir baliser le chemin à un accord permettant à la flotte européenne et notamment espagnole de retourner pêcher dans les eaux marocaines.
« Le second round de négociations s'est terminé l'après-midi du 20 courant et le prochain se tiendra les 15 et 16 janvier à Rabat », selon un communiqué de presse de la Commissaire de Pêche à l'UE, Maria Damanaki, publié par l'agence espagnole « Europa Press » qui précise que la responsable européenne n'a pas donné d'autres informations sur le déroulement des négociations.

Encore un nouveau signe de confiance en le potentiel Maroc. Le forum des investisseurs en Europe, World International Conferences (WIC), a choisi d'organiser sa première rencontre annuelle en dehors d'Europe au Maroc. «Dans cette conjoncture d'instabilité, le Maroc est sans doute le pays le mieux placé pour se positionner en tant que plateforme d'investissement. Avec l'Inde, c'est aujourd'hui une destination stratégique pour les World International Conferences», relève Jean-Bernard Guerrée, directeur des WIC. L'évènement lancé en 2003 à l'initiative de politiques français sera organisé en partenariat avec l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).

Plusieurs projets structurants ont ainsi été lancés sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, qui accorde un intérêt particulier à ces infrastructures portuaires, de par leur rôle de premier plan dans la promotion des exportations et du tourisme marocain, d'autant plus que le transport maritime assure 98% des échanges extérieurs du Maroc, qui dispose d'un littoral de plus de 3 500 km.

Parmi ces projets de grande envergure, figure le port Tanger-Med qui offre aux investisseurs et opérateurs économiques une plateforme multimodale performante grâce à son emplacement stratégique sur le détroit de Gibraltar à la croisée des plus grandes routes maritimes, ses infrastructures de pointe et ses connexions routières et autoroutières. Intégré dans un circuit logistique international, Tanger-Med est destiné à servir les zones franches actuelles et futures et stimulera la compétitivité des entreprises basées au Maroc. Les principales activités portuaires sont octroyées à des opérateurs de renommée mondiale qui, dans le cadre de contrats de concession, investissent dans les superstructures et les équipements du port et fournissent des services de qualité répondant aux normes internationales de sécurité et de sûreté à des coûts compétitifs.

 Jeudi 19 janvier, Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement désigné, a dévoilé les lignes maîtresses du programme gouvernemental. Dans la déclaration, A. Benkirane mentionne clairement quelles sont ses priorités et offre également une réponse politique aux questions sociales du moment. Il s'agit de trouver l'énergie nécessaire pour redresser l'économie et l'emploi. C'est ce que les citoyens attendent de tous les responsables à chaque niveau de pouvoir. D'autant plus qu'avec la nouvelle Constitution, l'architecture du pays va connaître un changement. Ses bases, à la fois institutionnelles et socio-économiques, sont appelées à se réformer, ce qui signifie que le travail du gouvernement sera plus que jamais soutenu. S'il n'est pas assez détaillé comme le sous-entend la nouvelle opposition, il n'en demeure pas moins que A. Benkirane, lors de son passage devant les deux Chambres, a visé d'abord à rétablir la confiance. Une confiance des citoyens, mais aussi une confiance entre les citoyens et leurs responsables politiques.

De la déclaration gouvernementale, l'on saisit que le gouvernement va s'employer à protéger au mieux le pouvoir d'achat. L'exercice sera difficile sachant que dans le cadre de la loi de Finances 2012, les dépenses de soutien des produits de base devront être confinées à 3 % (équivalent à 24 milliards de dirhams et 52 milliards pour la caisse de compensation en 2011). Dans cette optique, il est donc attendu que le gouvernement prenne des mesures concrètes, voire ambitieuses, pour renforcer la concurrence dans certains secteurs et les obliger à maîtriser leurs prix. En parallèle sera mené le combat pour l'emploi et la répartition des richesses. Celui-ci ne pourra être gagné si la spéculation, la mauvaise gestion et les rentes demeurent. En effet, si des personnes gagnent péniblement le minimum par mois en travaillant dur, d'autres parviennent à accumuler des fortunes par de simples transactions d'achat /vente de terrains ou des paquets d'actions à la bourse. Une réglementation plus appropriée du marché financier devrait être aussi une des priorités du gouvernement. Aujourd'hui, le Maroc se veut être un modèle au cœur de l'Afrique et du monde arabe. Celui qui combine le meilleur de la justice sociale et le meilleur de l'esprit de l'entreprise. Il a les hommes et peut trouver facilement les moyens. Par ailleurs, la déclaration gouvernementale sous-tend cet objectif et non des moindres : développer au Royaume une économie saine et performante. Une économie du développement durable fondée sur la création de richesses, sur l'investissement productif, sur la création d'emplois. Pour ce faire, il faudrait s'élever et rester au-dessus des divergences politiciennes et se serrer les coudes.

Toutes les différences sont conciliables. Autrement dit, le Maroc franchit une étape historique, il vit une période de mutation, celle qui impose des responsabilités plus grandes aux gouvernants. De la bonne gouvernance donnera au pays une nouvelle dimension et imposera de nouvelles responsabilités tant sur l'échelle arabo-africaine qu'internationale. Il est aussi nécessaire de définir la perspective politique concernant les pays voisins afin de les encourager à insuffler une autre dynamique aux processus existants et partant développer le partenariat ouvert appelé à évoluer. Ce que l'on pourra appeler aisément une politique de proximité, fondée sur des avantages et des obligations mutuels. Ce qui, sans conteste, constituera une contribution importante du pays à la gouvernance mondiale. Plus exactement, il s'agira d'élaborer une approche régionale nouvelle et complète qui contribuera à maintenir, à promouvoir et à renforcer la stabilité et la sécurité à travers le continent africain, en favorisant en fin de compte une meilleure gouvernance mondiale. En tout état de cause, certains ont reproché que la déclaration gouvernementale n'était pas étayée de chiffres. En cette conjoncture internationale, quel est cet expert qui se hasarderait à donner des affirmations dans une conjoncture où le prix du brut dépasse les 114 dollars.

Ce qu'il faut retenir c'est que la déclaration gouvernementale avait trait à la consolidation de l'Etat de droit et des institutions et non à des lois. Elle reflète les changements imposés tant par la nouvelle Constitution que par l'actualité. Le pouvoir politique est aujourd'hui avant tout soucieux de paraître proche des citoyens. Car si le mot proximité a sans cesse été utilisé, il n'en a pas toujours été ainsi. Aujourd'hui, la proximité s'est imposée comme une catégorie d'évidence après avoir donné lieu à une véritable prolifération d'usages. Ce nouveau totem est devenu, après celui de la bonne gouvernance, un incontournable dans le lexique et le répertoire politique. Et tout laisse croire que le nouveau gouvernement cherche à le concrétiser et à le rendre efficient aujourd'hui. Enfin, le thème de politique de proximité doit être accompagné d'un discours sur la transparence de l'action politique.


Tanger, Maroc – Delphi Automotive accroît ses capacités de production à Tanger, au Maroc, où le groupe fabrique des systèmes de câblage avancés pour les constructeurs automobiles à travers l’Europe. Près de 1200 nouveaux emplois ont été créés depuis le début de l’année et le recrutement continuera jusqu’à l’année prochaine pour répondre à la demande croissante de systèmes de distribution électrique/électronique plus compacts, plus légers et plus performants.  
Visite à double objectif pour Henry Giscard d'Estaing, le PDG du Club Med qui sera en viste au Maroc à compter du mardi 31 août. Mercredi 1er septembre, il procédera au cours d'une cérémonie officielle au lancement du chantier de rénovation du village Yasmina, situé à Cabo Negro. Coté, trois tridents, ce dernier devrait en arborer un quatrième.
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