jeudi, 17 mai 2007 12:53

une envoyée spéciale de la presse américaine passe une heure dans un commissariat à alger

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Une envoyée spéciale du Christian Science Monitor, Jill Carroll, a été apostrophée par un agent de police ''en colère'' mardi dernier à Alger alors qu'elle interviewait, à l'aide d'un interprète, deux passants sur les élections algériennes.


Dans sa rubrique ''Reporters on the Job'', le quotidien américain rapporte jeudi que son envoyée spéciale avait à peine posé sa première question que l'agent de police l'a approchée, en colère, pour lui demander si elle avait ''une autorisation pour parler aux gens''.

Jill Caroll et son interprète ont alors été embarqués dans une fourgonnette et emmenés à un commissariat de police où ils ont été interrogés pendant une heure avant d'être relâchés.

Plus tard dans la soirée, la journaliste a été appelée à se rendre à la réception de l'hôtel où deux agents de la police secrète lui ont fait savoir qu'ils ont été chargés d'assurer ''sa protection'' et qu'elle doit les informer de tous ses mouvements.

Le lendemain, les deux agents ''protecteurs'' qui l'attendaient à la réception de l'hôtel lui ont imposé un agent secret pour l'escorter en dépit ''de son insistance qu'elle peut se débrouiller seule''.

''Il a marché avec moi dans la rue, est monté avec moi dans le taxi, et m'a collé comme une sangsue'', raconte Jill Caroll. Tout en reconnaissant que l'agent était ''amical'', la journaliste s'est dite ''préoccupée'' que les gens refuseront de lui parler si son escorte reste si près d'elle tout au long de son séjour à Alger.

''Mais bien sûr, ça pourrait être là l'objectif précisément'', commente le quotidien.

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