L'insécurité des transports aériens en Afrique est le plus grand danger qui menace le secteur dans le continent, a-t-il dit, lors d'une réunion des ministres africains des Transports. Le récent crash du Kenya Airways montre que l'Afrique a un grand intérêt à accorder la priorité à la sécurité pour développer le secteur.

Il a appelé dans ce cadre les pays africains "à moderniser leurs systèmes de sécurité et de protection et renforcer leurs capacités et ressources pour les opérations de recherches et de sauvetage".

Selon Folly-Kossi, la fuite des cerveaux et le manque de moyens financiers sont entre autres les défis auxquels les transports aériens en Afrique sont confrontés.

"L'exode des cerveaux prive notre industrie aéronautique de ses ressources humaines les plus expérimentées. Les compagnies aériennes du Golfe et d'Asie nous enlèvent nos pilotes, notre personnel naviguant, nos gestionnaires et contrôleurs aériens. A ce niveau, seule une vigoureuse intervention politique et diplomatique de nos gouvernements peuvent aider à arrêter l'hémorragie ", a-t-il dit.

L'AFRAA, qui compte actuellement plus de 40 adhérents, a été créée en avril 1968 à Accra, la capitale du Ghana.