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lundi, 09 janvier 2006 19:42

Vive la litterature rebelle!

 Contrairement aux critiques d’autrefois, conformistes et inféodés au pouvoir, le critique moderne se reconnaît à son caractère contestataire. Il n’aime rien tant que l’artiste insurgé, séditieux, bref : rebelle. L’artiste, de son côté, tient beaucoup à ce qu’on le considère comme un insoumis. Le spectacle de la rébellion dans le domaine des arts et des lettres est propre à impressionner les plus blasés. On voit un grave fonctionnaire, conservateur en chef au Musée du Louvre, Régis Michel, organiser en 2002 une exposition, « La peinture comme crime », où il s’emploie à submerger les œuvres dans des diatribes dénonçant les peintres un peu mous de l’insurrection, ou franchement valets de l’idéologie dominante. On voit Buren, artiste pompidolien, exposer son œuvre au Centre Pompidou, musée national, en l’agrémentant de panneaux féroces expliquant à quel point elle est rejetée par la société.