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La Ligue Mohammadia des Oulémas organise, du 26 au 28 juin à Rabat, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, un colloque international consacré au lien entre le texte (Coran et Hadith) et la réalité.

ns_femmeviol_a.jpgLe "Guide des jeunes filles contre le harcèlement sexuel", élaboré par un groupe de jeunes membres de l'association démocratiques des femmes du Maroc (ADFM), a été présenté, vendredi à Rabat, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme.

Ce guide, financé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), dans un style simple et ludique, vise à sensibiliser les jeunes filles au phénomène de l'harcèlement sexuel et à les doter de moyens de lutte contre ce fléau.

Le guide se décline en trois parties, ayant trait notamment aux volets informatif, préventif et curatif, en plus de mesures d'accompagnement. Il renferme également des témoignages de victimes d'harcèlement sexuel, ainsi qu'un rappel des lois et des conseils pratiques.

Ce nouveau texte suscite cependant des interrogations :
L’épouse tenue de prendre “en charge… avec son époux… la responsabilité de la gestion des affaires du foyer familial et des enfants” (alinéa 3 de l’article 51 du code de la famille), est-elle obligée d’avoir un travail rémunéré pour faire face à ses nouvelles obligations ?
En fait, la nouvelle règle est beaucoup plus une reconnaissance de la prise en charge par l’épouse avec son mari de la responsabilité familiale, que ce soit par son salaire ou par son travail domestique, qu’une obligation à son égard.
Aussi, cette nouvelle règle n’est pas une porte ouverte aux maris qui, sous prétexte de chômage forcé ou provoqué, vont penser qu’ils ont désormais le droit de se décharger sur leurs épouses pour assumer seules les charges de ménage. Cette remarque nous amène à soulever une autre interrogation.
Le mari est-il toujours tenu d’entretenir femme et enfants ?
Les textes du nouveau code de la famille répondent clairement par l’affirmative à cette question (les articles 195 et 197).