Le HCP a précisé que l’économie marocaine bénéficierait de la vigueur de la demande intérieure, notamment l’expansion de l’investissement aussi bien public que privé, de la consommation des administrations publiques et des ménages résidents, profitant de la valorisation des salaires et de la baisse de l’impôt sur le revenu. En 2009, les activités non-agricoles marocaines devraient enregistrer une hausse de 5,6% au lieu de 5,2% en 2008, alors que les activités du secteur secondaire s’accroîtraient de 5,9% contre 5,2% en 2008.
Les échanges commerciaux de biens et services, dont le solde est de plus en plus déficitaire, dégageraient une contribution négative à la croissance de l’ordre de 1,7 points en 2008 et 2009, contre une contribution négative de 4,2 points en 2007. Pour le HCP, la croissance économique marocaine serait accompagnée d’une inflation contenue à des niveaux maîtrisables d’environ 3,1% en 2008 et 2,6% en 2009, ce qui n’est pas le cas dans plusieurs pays en développement où la hausse des prix est estimée à 7,4% en 2008 et à 5,7% en 2009.
Maroc Eco