dimanche, 03 mai 2009 08:25

l'économie marocaine bénéficierait cette année d'un taux de croissance de plus de 5% Spécial

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Le ministre marocain de l'Economie et  des Finances, Salaheddine Mezouar, a indiqué que l'économie  marocaine bénéficierait cette année d'un taux de croissance de  plus de 5%, en dépit des répercussions des crises financière et  économique internationales sur certains secteurs. 


Dans un entretien diffusé par le quotidien "Al Hayat" dans son  édition de samedi, M. Mezouar a qualifié ce taux de "l'un des  meilleurs au monde". 

Il a affirmé que la croissance pourrait même atteindre 5,7 %, à la faveur de la nette amélioration de la récolte céréalière qui a  insufflé une forte dynamique à l'économie, la hausse de la demande de la consommation intérieure à près de 7% du produit intérieur  brut et l'adoption d'une politique ambitieuse en matière  d'investissements publics avec une enveloppe de 135 milliards de  dirhams, dont la moitié a été dépensée au cours des 4 premiers  mois de l'année. 

La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI)  ont salué les résultats de l'économie marocaine qu'ils ont  considérés comme faisant partie des économies émergentes les moins touchées par la crise économique internationale, puisque elle a pu maintenir un taux de croissance de 5% du PIB durant les dernières  années, a-t-il rappelé. 

Le ministre marocain a souligné que le Maroc est touché par la  crise économique internationale qui affecte les pays de l'Union  européenne (UE), principal marché du Maroc avec 66% des échanges  commerciaux (32 milliards d'Euro). 

 "La crise du chômage dans les pays de l'UE a eu des effets  négatifs sur les conditions sociales des émigrés et leurs  transferts d'argent", a-t-il précisé, estimant qu'il faut entre 2  à 3 ans pour venir à bout de cette crise, car "le chômage est  devenu une problématique structurelle internationale à moyen terme dont personne ne peut prédire l'issue". 

     Le gouvernement s'attèle actuellement à préserver les  opportunités d'emploi dans les secteurs menacés, en tête desquels  figurent les industries d'exportation et le tourisme et à soutenir les entreprises et secteurs affectés pour empêcher le licenciement des ouvriers, a-t-il expliqué.

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