lundi, 14 septembre 2009 12:24

2010 l'année de la réforme de la loi organique de finances Spécial

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Le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar a souligné, samedi à Rabat, la détermination du gouvernement à faire de 2010 l'année de la réforme de la loi organique de finances.
S'exprimant à l'ouverture du 3e colloque international sur «Les finances publiques au Maroc et en France : enjeux et réponses face à la crise», M. Mezouar a indiqué que cette loi organique devra consacrer la performance dans la gestion des deniers publics et la programmation des dépenses ainsi que le développement de l'audit des politiques publiques.
«Notre obligation face à ce contexte est non seulement de gérer les effets de la crise dans de bonnes conditions mais aussi et surtout d'engager de nouvelles réformes tant structurelles que sectorielles pour préparer le Royaume à l'après crise», a affirmé M. Mezouar lors de ce colloque initié par le ministère de l'Economie et des finances en partenariat avec la Fondation internationale de finances publiques (Fondafip) et le Groupement européen de recherches en finances publiques.
A cette occasion, le ministre a mis en relief les principales orientations du gouvernement qui travaille actuellement dans le contexte notamment de la préparation de la prochaine loi de finances, citant à cet égard l'ouverture de l'économie nationale et sa plus grande intégration à l'économie mondiale, le rôle moteur de l'initiative privée et l'institutionnalisation du partenariat public-privé.
Le caractère exceptionnel de la crise a suscité des réactions exceptionnelles notamment des plans de relance d'une dimension inégalée et des ruptures inimaginables avec les disciplines budgétaires, monétaires et financières, a souligné M. Mezouar.
Le budget 2009 a été, résolument, inscrit dans une logique de soutien de la croissance à travers la promotion de la demande intérieure, l'encouragement des exportations et l'accompagnement des PME, a-t-il dit, ajoutant que la dynamisation de la demande intérieure a porté aussi bien sur le soutien de la consommation que sur la relance de l'investissement public.
Le gouvernement a tenu également à associer le secteur privé aux travaux du comité de veille stratégique, institué pour l'occasion, dans le but de définir les indicateurs pertinents permettant d'assurer le suivi de la conjoncture, a-t-il ajouté.
C'est dans ce cadre, poursuit M. Mezouar, que de nombreuses mesures ont été prises en vue de préserver des conditions de financement favorables pour l'entreprise, encourager les entreprises à prospecter de nouveaux marchés et de préserver l'emploi dans les secteurs affectés.
Pour sa part, le directeur général des Impôts, M. Noureddine Bensouda, a souligné l'importance des débats qui vont se dérouler pendant le colloque et qui vont essayer de répondre sur la question «comment sortir renforcés de cette crise ?», ajoutant que la crise actuelle se trouve tout à la fois financière, économique, sociale et de confiance.
De son côté, le président de la Fondafip (France), Michel Bouvier a mis l'accent sur la nécessité de créer un réseau de réflexion collective et un nouveau cadre d'analyse, en tenant compte des caractéristiques de la crise actuelle qui la distinguent de la crise de 1929.
Au programme de cette manifestation, marquée par la présence d'éminentes personnalités représentant le gouvernement, le Parlement, l'administration publique et le monde des entreprises et de l'université, figurent trois tables rondes portant sur «L'impact de la crise sur les finances publiques», «Les instruments financiers et fiscaux de la relance» et «Les instruments budgétaires de la relance».
Le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar a souligné, samedi à Rabat, la détermination du gouvernement à faire de 2010 l'année de la réforme de la loi organique de finances.
S'exprimant à l'ouverture du 3e colloque international sur «Les finances publiques au Maroc et en France : enjeux et réponses face à la crise», M. Mezouar a indiqué que cette loi organique devra consacrer la performance dans la gestion des deniers publics et la programmation des dépenses ainsi que le développement de l'audit des politiques publiques.

«Notre obligation face à ce contexte est non seulement de gérer les effets de la crise dans de bonnes conditions mais aussi et surtout d'engager de nouvelles réformes tant structurelles que sectorielles pour préparer le Royaume à l'après crise», a affirmé M. Mezouar lors de ce colloque initié par le ministère de l'Economie et des finances en partenariat avec la Fondation internationale de finances publiques (Fondafip) et le Groupement européen de recherches en finances publiques.
A cette occasion, le ministre a mis en relief les principales orientations du gouvernement qui travaille actuellement dans le contexte notamment de la préparation de la prochaine loi de finances, citant à cet égard l'ouverture de l'économie nationale et sa plus grande intégration à l'économie mondiale, le rôle moteur de l'initiative privée et l'institutionnalisation du partenariat public-privé.
Le caractère exceptionnel de la crise a suscité des réactions exceptionnelles notamment des plans de relance d'une dimension inégalée et des ruptures inimaginables avec les disciplines budgétaires, monétaires et financières, a souligné M. Mezouar.
Le budget 2009 a été, résolument, inscrit dans une logique de soutien de la croissance à travers la promotion de la demande intérieure, l'encouragement des exportations et l'accompagnement des PME, a-t-il dit, ajoutant que la dynamisation de la demande intérieure a porté aussi bien sur le soutien de la consommation que sur la relance de l'investissement public.
Le gouvernement a tenu également à associer le secteur privé aux travaux du comité de veille stratégique, institué pour l'occasion, dans le but de définir les indicateurs pertinents permettant d'assurer le suivi de la conjoncture, a-t-il ajouté.
C'est dans ce cadre, poursuit M. Mezouar, que de nombreuses mesures ont été prises en vue de préserver des conditions de financement favorables pour l'entreprise, encourager les entreprises à prospecter de nouveaux marchés et de préserver l'emploi dans les secteurs affectés.
Pour sa part, le directeur général des Impôts, M. Noureddine Bensouda, a souligné l'importance des débats qui vont se dérouler pendant le colloque et qui vont essayer de répondre sur la question «comment sortir renforcés de cette crise ?», ajoutant que la crise actuelle se trouve tout à la fois financière, économique, sociale et de confiance.
De son côté, le président de la Fondafip (France), Michel Bouvier a mis l'accent sur la nécessité de créer un réseau de réflexion collective et un nouveau cadre d'analyse, en tenant compte des caractéristiques de la crise actuelle qui la distinguent de la crise de 1929.
Au programme de cette manifestation, marquée par la présence d'éminentes personnalités représentant le gouvernement, le Parlement, l'administration publique et le monde des entreprises et de l'université, figurent trois tables rondes portant sur «L'impact de la crise sur les finances publiques», «Les instruments financiers et fiscaux de la relance» et «Les instruments budgétaires de la relance».
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