C'est bien plus que cela. Aujourd'hui, l'ordre mondial est en train de changer sur tous les plans : politique, social, économique, spirituel… Les pays développés, comme les Etats-Unis, ceux d'Europe mais aussi la Chine et les autres économies émergentes comme le Brésil, l'Inde ou encore la Turquie se positionnent tous aujourd'hui sur les marchés de l'avenir. L'Afrique en fait partie. Et le Maroc, durant ces dix dernières années, grâce à l'implication personnelle et forte du Souverain, est bien parti pour occuper une position de premier rang sur le continent.
Ce n'est pas par hasard que des entreprises marocaines sont aujourd'hui parmi les plus gros investisseurs en terre africaine, notamment dans les métiers de la banque, de l'assurance, des télécoms, du BTP, de la construction, de l'agriculture, des services publics ou encore de la chimie. Pour faire du bon business en Afrique, comme ailleurs, il n'y a?pas?de?secrets.?Il?faut d'abord bien se marketer. Mais ce n'est pas tout. Une fois la voie ouverte, c'est aux entreprises de prendre la relève en allant sur le terrain pour concrétiser et surtout tenir les engagements pris. Bien entendu, le business est en grande partie aussi fondé sur la notion de confiance. Le Maroc a pu, à travers la démarche royale, se forger une bonne image dans le continent.
La visite que le Souverain vient d'effectuer au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Gabon a permis d'ouvrir de nouvelles voies et un grand potentiel pour l'économie marocaine. Ce faisant, et au-delà de la portée directe pour nos entreprises, le Maroc, avec l'avance qu'il a pu acquérir et sa parfaite connaissance du terrain, est en train de devenir aussi un passage obligé pour les entreprises américaines et européennes, entre autres, qui veulent s'implanter en Afrique. Cela dit, l'enseignement majeur à tirer de la démarche du Souverain vis-à-vis de l'Afrique est que les positions acquises ne le sont jamais à vie. Pour préserver leur avance en Afrique, les entreprises marocaines doivent être constamment en veille et en mode proactif.