vendredi, 14 novembre 2008 12:14

2ème colloque sous le thème Créer son entreprise opportunités et défis Spécial

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La Faculté Polydisciplinaire d’El Jadida (FPJ) relevant de l’Université Chouaib Doukkali (UCD) a organisé son deuxième colloque francophone sur la Création d’Entreprises et d’Innovation en collaboration avec les Facultés Universitaires Catholiques de Mons en Belgique (FUCaM) dans le cadre d’un projet de coopération bilatéral entre le royaume du Maroc et le Commissariat Général aux Relations Internationales Wallonie-Bruxelles.

 
Ce projet, géré par les professeurs Abdelaziz Chakif, doyen de la FPJ et Fouad Riane, professeur aux FUCaM, vise à soutenir la FPJ dans le développement de ses programmes de formation, et notamment autour de la licence professionnelle intitulée « Gestion Industrielle, Création d’Entreprise et Innovation ».

Cette deuxième édition du colloque sur l’entreprenariat a eu lieu les 30 et 31 octobre 2008 sous le thème «Créer son entreprises : opportunités et défis» et a connu la participation massive de nombreux opérateurs du monde socioéconomique et en particulier les représentants des structures de soutien aux initiatives de création d’entreprises au niveau régional, notamment l’ANAPEC, le CRI, l’OFPPT, la délégation du commerce et de l’industrie, la direction des impôts, la délégation de Tourisme, L’ORMVAD, etc. De même, ce colloque a été marqué par l’implication de plusieurs académiciens et experts nationaux et internationaux qui ont exploré les grandes questions liées à la création d’entreprises dans une économie de plus en plus mondialisée et dans une perspective de benchmark des pratiques et des expériences.

Ce Colloque qui se veut d’être une rencontre annuelle, vise essentiellement à offrir un espace d’échange entre les universitaires et les académiciens d’une part, et les professionnels et les experts du milieu socioprofessionnel d’autre part, afin d’apporter l’éclairage nécessaire autour des grands axes de l’entrepreneuriat. Ce lieu de rencontre annuel, vient également s’inscrire dans la lignée de la politique de la FPJ en matière d’ouverture vers le milieu socioéconomique par le renforcement des liens de partenariat entre ces deux communautés, à même de booster la dynamique d’échange de savoir et de savoir faire.

Durant ces deux journées de conférences, de débat et d’ateliers, les intervenants ont tenter de braquer les phares sur les grands chantiers économiques que connait le Maroc, et plus particulièrement la région des Doukkala, en essayant de zoomer sur des activités sectorielles relevant des domaines de l’industrie, du commerce, de l’agriculture, des services, de formation à l’entreprenariat, etc. Il s’agit également d’apporter quelques réponses aux questions relatives à la promotion de l’entreprenariat dans la région à travers l’identification des niches et des secteurs prometteurs, des créneaux porteurs, mais aussi l’approcher de différentes démarches process visant à promouvoir la naissance d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.

Par ailleurs, le Doyen de la FPJ , le Professeur Abdealziz CHAFIK, a rapporté lors de la séance d’ouverture que la réussite de tout programme de formation qui se veut en adéquation par rapport aux exigences du marché de l’emploi, passe obligatoirement par une collaboration entre les académiciens et les professionnels du milieu socioéconomique, afin de valoriser les synergies qui se dégagent de cette fertilisation croisée, à travers une véritable coopération autour de l’encadrement conjoint des profils confectionnés, à même d’améliorer la valeur ajoutée des produits de formation et d’accroitre l’employabilité des lauréats.

A la fin de cette rencontre, le président de l’UCD, le professeur Mohamed Kouam a félicité l’ensemble des participants dans cette deuxième édition et a souligné que la tenue annuelle de ce colloque traduit la volonté de l’Université Chouaib Doukkali, et de sa faculté polydisciplinaire à promouvoir l’enseignement et l’esprit de création des entreprises ainsi que la consolidation de l’ouverture de l’université vers son environnement socioéconomique afin qu’elle puisse jouer le rôle qu’elle se doit en tant que locomotive de développement.

L'Opinion
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