Le nombre de malades du sida au Maroc s'est élevé depuis 1986 à 2.798 cas, le royaume restant un pays à "faible niveau de prévalence" de l'infection, a indiqué dimanche le ministère de la Santé, qui appelle toutefois à renforcer la vigilance contre l'épidémie.
"Le niveau de prévalence de l'infection est de 0,008% parmi une population générale" comptant 30 millions d'habitants, a souligné le ministère à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida.
1300 nouveaux cas de cancer de l’enfant par an au Maroc
Le 22 novembre est décrété journée nationale du cancer. Plusieurs manifestations ont été programmées pour célébrer ce jour dans un but de sensibilisation pour mieux organiser une solidarité avec les malades et leur famille en enclenchant une mobilisation générale. Dans cette optique et pour le cancer de l’enfant, il y a au niveau de Casablanca, l’inauguration de la nouvelle unité d’hématologie et oncologie pédiatrique Lalla Salma à l’hôpital du 20 août.
Le diabète, maladie silencieuse, continue à être méconnu. Et pourtant, elle est la cause principale des crises cardiaques, de l’insuffisance rénale et des amputations.
Au Maroc, ils sont près de 1,5 million à souffrir du diabète. Cette maladie qui constitue un véritable fléau est encore trop méconnue du grand public. «Malgré le danger que représente ce problème de santé publique, les lacunes en matière d’information et de sensibilisation sont si importantes que nombreux encore sont ceux qui ignorent tout sur un des maux les plus mortels de la planète. Des actions visant à les combler s’imposent avec acuité», affirme Pr.
Elles sont 7 000 femmes tous les ans au Maroc à développer un cancer du sein, d’après le Registre des Cancers du Grand Casablanca. Devant l’ampleur du problème, l’Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer mène, de fin avril à fin mai 2008, une grande campagne de sensibilisation et d’information sur le cancer du sein.
Le Pr. Rajae Aghzadi, chirurgienne spécialisée dans la chirurgie du sein, et présidente de l’Association Cœur de Femme nous rapproche un peu plus de cette maladie.
Le Ministère marocain de la Santé envisage d'étendre l'utilisation des médicaments génériques dans le secteur privé. Mais si les consommateurs bénéficient de prix plus bas, les accords commerciaux et les systèmes de brevets pourraient entraver la croissance de ce secteur.
Alors que les médicaments génériques sont communément utilisés dans les hôpitaux publics marocains, représentant jusqu'à 90 pour cent du marché public, il leur reste encore un long chemin à parcourir avant d'enregistrer le même taux dans le secteur privé.