Pour Washington, l’initiative marocaine qui a été à l’origine de ces pourparlers « offre une nouvelle possibilité » et constitue « une approche très productive ». Aussi, il est nécessaire que les parties s’engagent dans ces négociations de façon constructive et de bonne foi. A cet égard, les USA plaident pour des relations fortes et positives entre le Maroc et l’Algérie. De son côté, la Grande-Bretagne a appelé à approfondir, dans le cadre des Nations-Unies, le débat sur le projet d’autonomie présenté par le Maroc pour régler le dossier du Sahara.
En d’autres termes, il s’agit d’un soutien clair à la proposition d’autonomie faite par le Maroc et un appel sans équivoque à l’Algérie pour engager un dialogue responsable et sérieux avec le Maroc et à faire preuve de bonne foi et de sincérité pour pouvoir aller de l’avant dans les négociations de Manhasset.
La communauté internationale sait pertinemment que c’est Alger qui bloque les négociations au sujet du Sahara engagées sous l’égide de l’ONU sur la base de la proposition d’autonomie faite par le Maroc.
En effet, si le Maroc fait preuve de bonne foi et de responsabilité, l’Algérie tire les ficèles et pousse le « Polisario » à s’accrocher à des chimères pour avorter le processus mis en œuvre.
Par son attitude négative, l’Algérie ne tient nullement compte de la volonté des populations séquestrées à Tindouf et qui ne ratent aucune occasion pour fuir l’enfer dans lequel elles vivent et pour rejoindre leur patrie, le Maroc.
En toute logique, Alger aurait dû soutenir la proposition marocaine et régler de façon pacifique ce différend artificiel au sujet du Sahara afin de construire le grand Maghreb et conjuguer nos efforts pour lutter contre le sous-développement et le terrorisme qui menace toute la région.
Malheureusement, au lieu d’emprunter cette voie constructive, l’Algérie cherche à acquérir de nouvelles armes et à entraver les négociations pour une solution définitive, juste et équitable du conflit du Sahara.
Lopinion