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lundi, 14 avril 2008 09:16

Le non-Maghreb est un non-sens

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Le "non-Maghreb" est un "non-sens" et constitue une menace pour la paix, la stabilité et le progrès dans toute la région, affirme l'économiste et ancien ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique.
Dans un article intitulé "Le Maghreb des nouvelles générations", publié dans la dernière livraison de l'hebdomadaire international "Jeune Afrique", M. El-Malki déplore le blocage de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) qui handicape le vivre-ensemble des peuples de la région.


Selon certaines estimations, fait-il remarquer, ce blocage représente un manque à gagner de 2 à 3 points du PIB annuel des pays de l'UMA, soulignant que dans ces conditions, "il est normal que les économies nationales d'appauvrissent et que le chômage des jeunes s'accroisse".

"Se tourner le dos coûte cher", a-t-il dit, estimant que "de manière contradictoire", le "non-Maghreb" débouchera "fatalement sur un Maghreb-Uni".

"La géo-économie, la démographie, une nouvelle demande sociale très forte, le néomalthusianisme de l'Europe, tous ces facteurs seront à l'origine d'une nouvelle dynamique qui prendra appui" sur la mondialisation qui a remis à l'ordre du jour la question de l'intégration régionale, a signalé M. El-Malki.

Après avoir relevé que le développement dans les frontières nationales est devenu "anachronique", il s'est demandé comment, "dans ces conditions, peut-on comprendre le bien fondé de la position algérienne quant au maintien de la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie?".

Cette nouvelle dynamique prendra, également, appui sur l'histoire récente selon laquelle "intégration régionale et démocratisation vont de pair" dans la mesure où se développer à plusieurs n'est pas un choix technique, mais plutôt une option stratégique qui implique la liberté de circulation des personnes, des biens et services, ajoute-il.

M. El-Malki faisant observer à cet égard que "certains n'y sont pas prêts car, malheureusement pour eux, tout est subordonné à la logique de la conquête du ‘leadership régional'".

Cette situation de blocage "n'est pas une fatalité" et seules les nouvelles générations maghrébines peuvent y faire face" dans la mesure où "elles s'inscrivent dans la logique de l'avenir", autrement dit de la construction, note-il.

"Ce que veulent les jeunes maghrébins, c'est pouvoir circuler librement et avoir un emploi" et ceci n'est possible que si la croissance se libère, "précisément par l'ouverture des frontières et la relance de la dynamique unitaire", explique M. El-Malki, précisant que les nouvelles générations aspirent au changement, revendiquent un Maghreb démocratique, uni, respectueux de la diversité et ne supportent plus de faire les frais du "non-Maghreb, sinon de l'anti-Maghreb". 

MAP

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