Cette question a connu une longue période de blocage malgré que feu S.M. Hassan II ait proposé aux Nations Unies l'organisation d'un référendum au Sahara, a rappelé le Goncourt 1987, précisant que cette consultation n'eut jamais lieu.
S.M. le Roi Mohammed VI a, par la suite, "proposé un plan d'autonomie que nombre de pays appuyèrent, a ajouté Tahar Benjelloun, déplorant qu'"encore une fois l'Algérie mit son veto et poursuivit son opposition systématique à tout ce qui venait du Maroc".
L'écrivain marocain a, par ailleurs, rappelé que S.M. le Roi Mohammed VI a "décidé de supprimer l'obligation des visas pour les citoyens algériens désireux de venir au Maroc", qui a en outre appelé à la rouverture des frontières, regrettant que de nouveau l'Algérie ait opposé un refus.
"Quelle que soit l'attitude du Maroc, l'Algérie est contre. C'est ainsi que l'Union du Maghreb Arabe est bloquée depuis plus de vingt ans, alors que les pays européens s'organisent et font front commun pour défendre leurs intérêts", a déploré Taher Benjelloun, pour qui un Maghreb uni "serait une entité forte et ferait de la Méditerranée du sud une région riche et prospère".
Le problème du Sahara ne peut être compris en dehors d'un certain nombre de paramètres régionaux, a-t-il dit, soulignant que des "milliers de Sahraouis sont maintenus sous des tentes à Tindouf", en Algérie qui rejette la faute sur les Marocains, au moment, a-t-il relevé, où l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Peter Van Walsum, a déclaré que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable".
MAP