C'est trop quand même pour le croire !'', ironise-t-il, tout en lançant que la femme n'est pas aussi facile que certains laissent présager (éclat de rire au Parlement).
Sur un autre registre, plus sérieux cette fois-ci, le département en charge de la femme prépare un projet de plan d'action, “Ikram”, pour l'égalité dans la perspective de la parité (2012-2016). Ce programme, dit-il, se veut un plan de mise en convergence des initiatives des départements ministériels en la matière.
Et de poursuivre que le plan Ikram se décline en huit domaines prioritaires, des objectifs et des mesures bien précis, le but étant de consacrer l'égalité, lutter contre toute forme de discrimination et de violence et promouvoir la représentativité politique, économique et sociale des femmes. Pour y parvenir, le gouvernement a programmé un certain nombre de textes de loi, dont il a cité la loi organique relative à la nomination dans les hautes fonctions qui souligne l'impératif de respecter les principes d'égalité homme-femme et d'égalité des chances, la non-discrimination et la parité, en contribution à l'effort de promotion de l'accès des femmes aux postes de décision. S'y ajoutent, a-t-il relevé, la préparation d'un projet de loi pour la lutte contre la violence à l'égard de la femme, parallèlement à la révision du code pénal pour le mettre en adéquation avec l'esprit de la Constitution, dans le cadre de la réforme en cours de la justice, ainsi que d'un projet de loi instituant l'Instance de la parité et la lutte contre la discrimination et enfin le projet de loi portant création du Conseil consultatif pour la famille et l'enfance. Les femmes apprécieront-elles à juste titre ce cadeau de fin d'année de Benkirane ? Justement, pour ces femmes, la gent féminine marocaine n'arrive toujours pas à tirer profit de l'évolution politique que connaît le pays, particulièrement à l'heure d'un Printemps Arabe toujours omniprésent dans l'esprit des activistes des Droits de l'Homme et autres acteurs de la gauche.