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dimanche, 05 août 2007 16:50

Bilan du gouvernement : La méthode Jettou

À l'approche des élections législatives, le bilan du gouvernement suscite le débat, certes. En même temps, la méthode Jettou fait des émules. Le chiffrage des programmes des partis devient à la mode.
CE constat s'impose de lui-même. Au terme des législatures passées, il n'y avait pas de débat sur le bilan du gouvernement. Parce qu'il n'y avait pas de programmes clairement préétablis pouvant donner lieu à une quelconque évaluation et donc au moindre débat. Quand des discussions politiques avaient lieu, elles étaient concentrées sur des questions du genre : qui va remplacer qui, avec la bénédiction de qui et comment ? Et de toutes les façons, le peuple ne fondait pas grand espoir sur le gouvernement. C'était uniquement le Roi qui pouvait lui apporter quelque chose.
Bien sûr, Abderrahman Youssoufi a eu le mérite d'avoir préparé un climat politique favorable à son successeur, Driss Jettou. Mais, ce technocrate et son équipe ont bousculé les habitudes. Jettou est le premier Premier ministre à avoir présenté un programme économique multisectoriel chiffré et daté. Programme dont il vient de dresser le bilan, non sans satisfecit.

L’épilepsie continue d’être considérée comme ayant des causes surnaturelles, tels la possession de l’âme par un démon, ou l’ensorcellement. Alors, on exorcise, on recourt aux herbes et autres potions miraculeuses, mais rarement aux médecins. A Casablanca les exorcistes et autres guérisseurs sont légion, alors que l’hôpital Ibn Rochd n’accueille que les cas désespérés.

DANS les mémoires, l’histoire de la jeune femme épileptique de Skhirat est encore fraîche. Elle est morte, il y a trois semaines, des suites d’un traitement violent reçu d’un soi-disant guérisseur, un fkih de la région. Tandis qu’elle se débattait et se tordait dans tous les sens, sa mère ne sut que faire. Alors, comme d’habitude elle fit appel au fkih du coin. Mais cette fois apparemment, les psalmodies habituelles n’ont pas permis de venir à bout de la crise. C’est alors que le Fkih suggère à la mère d’en venir aux grands moyens.