Construit par l’Européen Thales Alenia Space dans le cadre d’un contrat clés en main, ce satellite de 3,2 tonnes prévu pour fonctionner pendant une quinzaine d’années sera donc installé en position géostationnaire à 36 000 km d’altitude dans le plan de l’Equateur. Ce qui signifie qu’il constituera un point fixe dans le ciel pour l’ensemble du continent africain, du fait qu’il tournera exactement à la même vitesse de rotation que la Terre.
Bien pratique, donc, une fois qu’on a pointé l’antenne dans sa direction : il suffit de la verrouiller pour pouvoir faire transiter le plus simplement du monde les télécommunications, les programmes de télévision directe ou les liaisons Internet.
Ce qui devrait permettre, à terme, de réduire la fracture numérique de l’Afrique en connectant à faible coût villes et villages et d'offrir des services de qualité aux zones rurales, en complément naturellement des réseaux terrestres fixes et mobiles déjà existants.
Dès le 1er janvier 2008 à Nomayos ou à Bamena au Cameroun, de Djolaba au Mali ou à Ouchda au Maroc en passant par le Cap en Afrique du Sud, les quatre coins du continent africains, allant du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, la fracture numérique ne sera plus qu’un lointain souvenir pourvu que les politiques s’y mêlent.
source : Camer.be