télécoms. Action qui devrait à terme réduire la fracture numérique, puisque des centaines de douars enclavés seront connectés au reste du monde.
Pour rappel, la formule Pacte vise la généralisation de l’accès aux moyens de télécommunications le plus loin possible dans les zones reculées.
Une opération qui devrait rendre joignables, d’ici 2011, plus de 2 millions de personnes -desservies à la fois par Méditel et Maroc Telecom- (cf.www.leconomiste.
com). Pour le cas de Méditel, ses investissements dans le monde rural lui permettront de couvrir 1.316 localités d’ici 2011. Une bonne partie de ces zones cibles, soit 434 bourgades, sera raccordée d’ici fin 2008. Des localités qui sont parmi les plus difficiles d’accès.
Concrètement, cet engagement permettra à l’opérateur de couvrir les zones ciblées en services télécoms (téléphonie mobile et Internet) par le biais des réseaux 2G et 3G. A lui seul, cet engagement est supporté, selon Méditel, par un investissement de 101,7 millions de DH au titre de 2008. Une convention, signée le 3 mai à Anfgou, entre Méditel et l’Agence nationale de réglementation des télécommunication (ANRT), définit les modalités de ce programme et ses déclinaions.
Rien que pour l’année 2008, «Méditel déploiera son infrastructure pour couvrir plus de 14.500 km2», annonce Mohamed Elmandjra, DG de Méditel. Ce qui permettra, selon le DG, d’offrir un accès non seulement à la téléphonie, mais aussi aux applications liées à Internet, aux domaines de l’éducation, au commerce, à la santé… et ce, au profit de près de 135.000 personnes.
A noter au passage que le programme Pacte prévoit dans son ensemble de connecter 9.263 localités rurales (dites zones blanches) non desservies à ce jour. Ce qui représente 17% de la population rurale du Maroc. Comme définie, la notion de service universel implique l’élargissement du périmètre couvert en services télécoms. En clair, des prestations à un prix abordable dans des zones répertoriées à faible rentabilité et où, logiquement, aucun opérateur ne peut rentabiliser ses investissements. Evidemment, ce sont des zones pas encore couvertes par les opérateurs. Notons au passage que le 3e opérateur, Wana, ne figure pas encore dans le programme de déclinaison du service universel. L’ANRT n’ayant signé des conventions qu’avec IAM et Méditel.

Leconomiste