mercredi, 06 août 2008 10:19

Des pays africains intéressés par l'expérience marocaine en systeme d'information Spécial

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LE savoir-faire casablancais attire. Des responsables des systèmes d’information (SI) de quelques pays subsahariens ont fait le déplacement à la capitale économique. Objectif, s’initier aux dernières innovations en matière de SI. Principes d’un SI moderne, technologies et management sont les modules les plus recherchés par les gestionnaires africains des systèmes d’information. Mais, la sécurité des SI constitue de loin l’exigence première des entreprises subsahariennes.

«Nous voulons donner un sens opérationnel à la coopération Sud/Sud. C’est pour cela que nous avions organisé une université africaine des SI à Casablanca en vue d’échanger entre les pays de la rive sud», indique Alioune Gueye, PDG du groupe Afrique Challenge. Plusieurs responsables d’entreprises et organismes publics des pays africains ont pris part à cette première édition de l’université africaine des SI. Leurs attentes sont diverses. Du coup, le secteur des SI représente un domaine à fort potentiel de partenariat entre le Maroc et autres pays subsahariens. D’ailleurs les initiateurs du projet comptent inscrire dans la durée leur coopération pour cibler d’autres secteurs des SI pour les prochaines éditons. La demande est énorme. Les entreprises du Sénégal sont intéressées par la conception et le management des SIG (systèmes d’information géographique).

Pour le Gabon, le chef de division Support technique à la CNSS affirme que «la mise en place d’un système d’information est effectuée à 80%. Le souci est d’arriver à gérer les problèmes qui ne relèvent pas de la technique mais des domaines sociaux d’un environnement complexe où les compétences arrivent de partout». La téléphonie mobile est aussi au centre d’intérêt du Gabon. Le pays structure son SI. «Nous voulons profiter des autres expériences et conceptions. Nous avons des problèmes en termes de normes, de méthodes et je veux acquérir les outils opérationnels», note un responsable du SI. Le Niger a un territoire très vaste et la couverture en termes de télécommunications n’est pas chose aisée. Les participants nigériens à cette université africaine veulent bénéficier de l’expérience marocaine et celles des autres pays. Mais tous les participants ont insisté sur le thème de la sécurité des SI qui constitue un souci pour tous les participants. L’interconnexion des SI et de l’intelligence économique ainsi que les bonnes pratiques de gestion des SI sont les autres exigences. La prochaine édition de l’université africaine des SI leur sera consacrée.

Leconomiste

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