A la fin mars, le Maroc comptait quelques 834 000 abonnés internet, un chiffre en hausse de 43% par rapport à 2008.
Mais entre les cybercafés (43% des connexions se font hors domicile) et le partage d’une même ligne privée ou professionnelle, on estime qu’un Marocain sur cinq est un internaute.
Selon les prévisions de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), d’ici la fin 2012, le nombre d’internautes au Maroc devrait même atteindre 12 millions contre 6,6 millions à fin 2008.
Avec Facebook, qui connait un véritable engouement au Maroc, la récolte
de données personnelles devient facile. Les cybercafés qui pullulent
sont également vulnérables. L’échange de fichiers MP3 est aussi source
de propagation.
A Casablanca, dans le souk de Derb Ghalef, temple du piratage
informatique au Maroc, des versions copiées d’anti-virus se négocient à
un euro. Non actualisées, ces copies offrent une protection illusoire.
Une gageure qui ne dit pas son nom.