Une mission de la fédération internationale doit visiter le Kenya, la
semaine prochaine, pour la mise en oeuvre ''d'un plan de relance
immédiat'' du football kenyan et d'une feuille de route afin de
poursuivre la normalisation de cette discipline par la convocation
d'une assemblée générale et la réforme des statuts de la fédération.
Ce plan porte entre autres sur l'achèvement de la construction du siège
et du centre technique de la KFF dans le cadre du projet Goal, la mise
sur pied d'un système de gestion financière et la discussion d'un
programme de soutien à la ligue de football professionnel du Kenya
(KPL) sur la base des accords conclus précédemment relatifs à un
championnat à 18 clubs et au respect de l'intégrité des compétitions
avec le principe de promotion relégation.
Les différentes factions gérant le football kenyan avaient adopté, en
février sous la supervision de deux représentants de la Confédération
africaine, un accord pour sortir ce sport de la crise et espérer la
levée de la suspension.
Elles avaient convenu de retirer les différents procès intentés par les
parties en conflit, de respecter les 28 points de l'accord du Caire,
signé entre la KFF, la FIFA et la CAF en marge de la dernière coupe des
nations, et de tenir une assemblée générale extraordinaire pour
l'adoption du nombre de clubs de première division et la constitution
de l'instance dirigeante. Les représentants de la CAF avaient également
obtenu l'assurance de la non ingérence du ministère des sports dans la
gestion de la KFF et la dissolution immédiate du comité de
normalisation, mis en place par le département de tutelle.
La FIFA avait suspendu, en octobre dernier, la KFF de toute compétition
internationale pour durée indéterminée en raison de l'ingérence du
gouvernement dans les affaires du football, du non respect de l'accord
du Caire et des problèmes persistants au sein de cette fédération à
propos de l'intégrité des compétitions nationales.