dimanche, 29 mars 2009 08:34

Rallye des Gazelles. Deux Miss dans le sable Spécial

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Après les podiums et les studios, Alexandra Rosenfeld et Valérie Bègue ont défilé sur un terrain moins familier : le sable! Et pour leur première participation au Rallye Aïcha des Gazelles, dans le désert marocain, les Miss France 2006 et 2008 s'en sortent plutôt bien. Classées 54e sur 118 équipages.

 Pourquoi avez-vous décidé de participer au Rallye des Gazelles?
Alexandra Rosenfeld: L'organisation m'a proposé de faire le rallye et j'ai tout de suite accepté avec Valérie parce que je savait que c'était quelque chose de dur physiquement et mentalement. On voulait y aller pour le dépassement de soi. Valérie Bègue: Alexandra devait le faire avec RachelLegrain-Trapani (Miss France 2007), mais Rachel ne pouvait pas. Je suis donc devenue la Miss de remplacement. On se connaissait très peu avec Alex mais je sentais que ça pouvait le faire. Et ça la fait 1.000fois.

Vous ne vous êtes jamais disputées?
AR: On s'était dit avant de partir: soit on se détestera, soit on s'aimera comme des soeurs. Je crois qu'on s'aime comme des soeurs.

Comment avez-vous préparé ce rallye?
AR: On a eu deux jours de stage pour la navigation et une demi-journée pour nous apprendre à gonfler et dégonfler. C'est tout! Lorsqu'on est allé récupérer la voiture, on s'est rendu compte qu'il nous manquait des pelles et un jerrican. On nous a dit qu'on les aurait à Sète. Mais arrivé à Sète, il n'y avait rien. On nous a dit qu'on les aurait à Meknès mais on ne les avait toujours pas à Meknès. Du coup, comme l'organisation nous demandait une séance photo, on leur a dit qu'on ne l'accepterait qu'en échange de notre matériel. Nous avons tout eu dans la seconde !

Avez-vous ressenti une certaine pression ou des regards du fait que vous soyez Miss France?
VB: On savait, qu'en tant que Miss, pas mal de personnes pensaient qu'on était des chochottes, ayant peur de se casser un ongle. On voulait absolument leur prouver qu'on n'était pas ce genre de fille. On était tout le temps sous les voitures pour «désensabler». On a essayé de donner le meilleur de nous-même. Et d'ailleurs, notre classement n'est pas ridicule. AR: Il y a eu des rumeurs, comme quoi on dormait à l'hôtel ou qu'on se faisait aider. C'est absolument faux mais il y en a qui ont du mal à accepter qu'on puisse être meilleures qu'elles.

À part les rumeurs et les critiques, avez-vous connu de vraies galères dans le sable?
VB: On en a eu plusieurs. En fait, on s'est perdu tous les jours. C'était à chaque fois énervant mais on réussissait toujours à rentrer au bivouac. Au-delà de trouver un maximum de balises, c'était notre objectif principal de la journée. Rentrer au bivouac et avant la nuit surtout! On avait une peur panique de rentrer le soir car on ne se repère plus. Déjà qu'on a du mal quand il fait jour! AR: Je me souviens d'une galère, une fois quand on s'est ensablé. Même en creusant avec les pelles et avec dix Marocains qui nous aidaient, on n'arrivait pas à sortir la voiture du sable. Du coup, on a appelé l'assistance et lorsqu'ils nous ont sorties, pas de chance, on a déjanté! Donc il fallait changer les pneus! Et pour couronner le tout, on s'est perdu au retour. Mais on a eu notre Saint-Bernard sur le rallye: une équipe hypersympa qui, depuis le départ, nous ramenait tous les soirs au bivouac.

Qu'est ce qui vous a le plus manqué sur le rallye?
AR: Le sommeil! Moi je m'endors partout. VB: Oui surtout le sommeil. La nourriture, non. Autant on est des grosses mangeuses, Alex et moi, autant sur la course, on est tellement concentré qu'on en oublie presque de manger.

Ce que vous avez le plus aimé ?
VB: L'entraide des Gazelles. Les paysages. La naissance de notre amitié.

Vous êtes-vous révélées à vous-même pendant cette épreuve? Vous êtes-vous découvert des traits de personnalité insoupçonnés?
AR: Moi je me connaissais déjà. Dans la difficulté, je savais comment j'étais. Je me connais par coeur. Je suis impulsive. VB: C'est vrai. Elle va s'énerver contre les choses, mais pas contre quelqu'un. Dès qu'on se perdait, elle mettait un coup de poing dans le volant mais ça s'arrêtait là. Bon elle a failli me tuer trois fois (rires). Une fois, j'étais debout sur la voiture en train d'essayer de voir où était la prochaine balise à l'horizon, elle a bougé la voiture et je suis tombée! AR: Oui. Et après j'ai failli lui mettre un coup de pelle mais je ne l'ai pas fait exprès. Je suis un peu garçon manqué, on va dire.

Avez-vous fait des rencontres, créé des amitiés?
VB: Oui, on est copine avec l'équipe des «Boudins» ! C'est un surnom. En fait, ce sont des filles qui nous hélaient tout le temps: «Eh les Miss! Eh les Miss!». Du coup, on leur a répondu «Eh les boudins! Eh les boudins!». Mais ce sont devenues de très bonnes copines.

Avez-vous envie de recourir ce rallye?
VB: J'ai vraiment envie de le refaire mais il faut qu'Alex le veuille également. Je ne le ferai avec personne d'autre. AR: Moi aussi mais il faut que je me forme à la navigation!

Par le Telegramme
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