Et l’objectif de ces premières journées est de favoriser le contact direct entre l’université de Ziguinchor et d´autres centres d´excellence, d´accroître son ouverture sur le monde extérieur pour répondre à la demande croissante d´échanges et de recherche en coopération, de connaître les différents réseaux de mathématiques existant en ce moment en Afrique, mais surtout, de discuter avec les partenaires des possibilités de la mise sur pied de masters de recherche et d’une école doctorale à l’université de Ziguinchor.
Par ailleurs, souligne le recteur Tidiane Bâ, au Sénégal, près de 70% des bacheliers sont des littéraires. Ce qui, à son avis donne au cadre structurel d’accueil au niveau de l’enseignement supérieur, «une forme bancale». Les conséquences de cette distorsion, poursuit M. Bâ, se sont manifestées cette année par des perturbations importantes dans le calendrier universitaire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Ucad qui accueille, à elle seule, plus de la moitié des bacheliers.
Or, indique-t-il, depuis l’ouverture de l’université de Ziguinchor, aucune filière scientifique n’a jamais reçu le nombre prévu d´étudiants. Alors, il profite de cette occasion pour inviter à réfléchir sur les aménagements à apporter dans l’enseignement des mathématiques, afin de susciter l’éveil d’un plus grand nombre de vocations pour les sciences en général et pour les mathématiques, en particulier.
Ouverte lundi dernier, la rencontre de Ziguinchor qui se termine aujourd’hui, a réuni de nombreuses délégations universitaires venues de la France, du Canada, du Maroc, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, du Niger. Le Sénégal s’est fait représenter par les universités Cheikh Anta Diop de Dakar, Gaston Berger de Saint-Louis, celle de Thiès, le collège universitaire de Bambey, l’université catholique et l’inspection d’Académie de Ziguinchor.
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