Mais que les amateurs des paillettes se rassurent, le tapis rouge sera
également déroulé aux actrices comme Camilla Rutherford, Maryam d’Abo.
On annonce aussi la participation cette année de Yousra, une habituée
du FIFM, de Miss Malaisie et de l’actrice Michelle Yeoh (Mémoire d’une
geisha) à qui sera rendu un hommage le 21 novembre.
Sous les feux de la rampe aussi, une grande dame du cinéma américain,
Sigourney Weaver qui a fait ses débuts en 1979 avec Ridley Scott dans
le film Alien et qui a été nominée aux Oscars en 1986 pour «Aliens le
retour». Sans oublier l’hommage posthume qui sera rendu à Youssef
Chahine. C’est le cinéma britannique qui sera à l’honneur à cette 8e
édition. Après l’Italie en 2006, puis l’Egypte en 2007, le festival
rendra hommage à une cinématographie qualifiée de «singulière qui a su
résister à la domination du cinéma hollywoodien grâce à un mélange des
genres: la comédie, le réalisme social et le fantastique». Elle s’est
aussi distinguée par ses grands maîtres réalisateurs tels Alfred
Hitchcock ou Ken Loach qui se sont imposés hors des frontières
britanniques.
Ouvert dès le départ à l’international, le FIFM, présidé par le Prince
Moulay Rachid, marque les esprits dans le monde du show-biz et
ailleurs. Sa prouesse est d’avoir réussi à classer ce festival depuis
sa naissance parmi les grandes manifestations cinématographiques du
monde. Car, pour chaque édition, les organisateurs tentent de faire
mieux que la précédente.
Ainsi, pour l’édition 2008, c’est le cinéaste et producteur américain
Barry Levinson (quatre Oscars) qui présidera le jury, dont les membres
devront juger les 15 films en course et décerner les quatre prix de
l’édition. Hors compétition, plus de 100 films sont au programme. «La
8e édition va montrer des cinéastes qui ont vaincu l’impatience,
choisissant la liberté comme outil de vérité», souligne Bruno Barde,
directeur artistique du FIFM. Une production marocaine est en
compétition: Kandisha, réalisé par Jérome Cohen Olivar, et donc le
casting comprend, entre autres, Saïd Taghmaoui.
Leconomiste