«Cette troisième édition vient confirmer le succès populaire des deux premières éditions qui ont permis à des milliers de festivaliers nationaux et internationaux de découvrir une culture authentique et une nature généreuse», précise José Kamal, directeur du festival.
Terre d’accueil pour les nomades du désert, de la mer et du ciel (étant donné que l’Aéropostale y fait escale), Dakhla est à la croisée des civilisations et constitue un pont entre l’Afrique noire, le Maghreb et l’Europe.
«Un véritable havre de paix où les sports d’eau et de la glisse sont rois», ajoute José Kamal. Une fois de plus, le festival de Dakhla continue à mettre à l’honneur les sports de vent, locomotive du tourisme écologique dans la région. Ainsi, et pour le compte de la troisième année consécutive, les champions du monde de glisse donnent rendez-vous aux festivaliers autour d’une compétition et d’exhibitions exceptionnelles.
Autres temps forts de l’édition 2009, la programmation musicale riche en diversité où de jeunes talents de la scène émergente marocaine cohabiteront avec des artistes internationaux de renom. Du coup, le prince du raï, Faudel, la star du blufunk, Keziah Jones, la diva de la chanson populaire, Najat Atabou, le chantre du chaâbi, Daoudi ou encore Hoba Hoba Spirit, groupe précurseur de fusion chaâbi-rock, seront de la fête.
«Et comme bouquet final, il y aura une création originale issue d’un résidence d’artistes qui associera quatre pays riverains de la méditerranée, à savoir, l’Algérie, l’Espagne, la France et le Maroc. «Bien plus qu’un simple évènement artistique et sportif, le festival de Dakhla se veut créateur de solidarité sociale et culturelle. En 2009, le festival innove avec le Ladies Corner, espace de partage et d’échange entre jeunes filles Saharaouies, les champions de glisse et les représentantes des médias», poursuit le directeur du festival.
Il aura fallu à peine deux éditions pour que le festival de Dakhla arrive à conquérir les cœurs et gagné en notoriété. Nul doute que cette manifestation culturelle contribue à consolider le tissu socioculturel. Bon vent à l’édition 2009 !