Un groupe de séparatistes, réunis en congrès à Gjijimat, dans la région de Tifariti, au Sahara marocain, a annoncé samedi son adhésion à la proposition marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie dans la région du Sahara, "plus particulièrement lorsque cette autonomie garantit, de façon permanente, imprescriptible et constitutionnelle, les droits politiques, économiques, sociaux et culturels au sein du Royaume du Maroc".
Dans une "Déclaration de Gjijimat", diffusée par la chaîne de télévision qatarie Aljazeera, les congressistes soulignent leur soutien à l'option d'autonomie pourvu qu'elle assure, "aux nôtres, des conditions honorables de retour, dans le cadre de la démocratie, de la liberté et du respect des droits de l'homme et que ce soit l'occasion, pour eux, d'être indemnisés pour les pertes matérielles et morales subies durant cette époque".
La célèbre compagnie américaine de fabrication de Jeans haut de gamme æ'Jordache'' va délocaliser vers Casablanca son usine installée au Mexique, rapporte, lundi, la presse mexicaine.
L'usine mexicaine de Jordache, établie depuis six ans dans la localité de Valladolid (Péninsule du Yucatan - Sud-Est) emploie quelque 2.000 ouvriers.
Le magazine économique de la première chaîne de télévision TVM ''EchoEco'' a consacré son édition, diffusée lundi soir en prime time, au secteur de l'immobilier.
Elle se souvient s’y être mariée, il y a très longtemps, avec un forgeron, mais son mari “ne travaillait pas bien et avait toujours des problèmes d’argent”. Une ribambelle d’enfants l’attend au détour et un destin qui finit par s’entremêler dans les lignes rouges de l’existence desquelles on ne revient plus… Le mari meurt en 1980 d’un cancer de poumon. Les deux grands gaillards de la maison tournent mal et vivotent de petites affaires entre deal, vols et séjours répétés en prison. Ses filles commencent à découcher pour se prostituer ou “se marient mal comme moi”, dit-elle, reproduisant son propre schéma. L’aîné, avoue-t-elle d’une voix imperturbable qui n’est plus concernée par les drames, “est mort dans un accident de voiture… il a eu la tête et un bras coupés”, alors que l’autre fils “est actuellement à la prison de Oukacha, à Casablanca”. La petite femme, recroquevillée en fœtus sur les cartons, vit sa pièce tragique où elle a été enfermée pendant soixante-dix ans. “Ya ouldi, je n’ai rien fait à Allah ni aux hommes, termine-t-elle. Pendant très longtemps, je pensais que j’allais être préservée des malheurs de la vie mais je me suis trompée. Je n’aurai jamais cru qu’une personne de mon âge allait se retrouver dans la rue et vivre dans l’indifférence totale”. D’autres Zineb squelettiques aux visages anonymes, transfuges abominables de notre culture, errent en attente de la mort dans les rues froides des grandes villes. Finis le pays-famille, la tribu-nation, la légende des Anciens qui se la coulent douce et des Enfants bénis qui jouent les sauveurs à l’arrivée !