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mardi, 17 janvier 2006 14:57

Hélas, l’habit fait le moine

On dit que l’habit ne fait pas le moine. Mais l’habit joue un rôle important dans la reconnaissance de tout individu. Une djellaba pour ne citer qu’un exemple tout simple, en dit beaucoup sur l’origine de celui ou celle qui la porte. Cependant l’adage cité au début de cet article a un sens beaucoup plus large parce qu’il s’agit d’apparences (trompeuses ou pas, on verra). L’habit n’aurait donc aucune répercussion sur celui qui le porte.

Quelque chose me dérange, surtout lorsque je me mets à réfléchir sur le rôle joué par l’habit (qui ne fait pas le moine) au sein de notre société, marocaine bien sûr. Quel beau sujet pour un mémoire de fin d’année. Oui mais, cela ne fait guère partie de mes compétences, moi je ne sais faire que des études de marchés.

Ce nouveau texte suscite cependant des interrogations :
L’épouse tenue de prendre “en charge… avec son époux… la responsabilité de la gestion des affaires du foyer familial et des enfants” (alinéa 3 de l’article 51 du code de la famille), est-elle obligée d’avoir un travail rémunéré pour faire face à ses nouvelles obligations ?
En fait, la nouvelle règle est beaucoup plus une reconnaissance de la prise en charge par l’épouse avec son mari de la responsabilité familiale, que ce soit par son salaire ou par son travail domestique, qu’une obligation à son égard.
Aussi, cette nouvelle règle n’est pas une porte ouverte aux maris qui, sous prétexte de chômage forcé ou provoqué, vont penser qu’ils ont désormais le droit de se décharger sur leurs épouses pour assumer seules les charges de ménage. Cette remarque nous amène à soulever une autre interrogation.
Le mari est-il toujours tenu d’entretenir femme et enfants ?
Les textes du nouveau code de la famille répondent clairement par l’affirmative à cette question (les articles 195 et 197).