La publication évoque également les complots ourdis contre le Maroc et l'extension des zones d'influence étrangère sur son territoire après la défaite de la bataille d'Isli, entreprise en 1844 pour la défense de l'Algérie, ainsi que la "Guerre de Tétouan" (1859-1862) qui, selon l'auteur, était une croisade à en juger par la messagerie qu'échangeait le Maroc et l'Espagne à l'époque.

L'ouvrage recèle aussi une analyse des dimensions des conférences de Madrid et d'Algésiras, notamment en ce qui a trait à la législation, à l'organisation de la police de Tanger, à la question de la Banque du Makhzen, aux divergences entre droit musulman et droit européen et à l'entente franco-espagnole sur la pénétration coloniale au Maroc.

L'auteur s'est appuyé sur 250 documents, notamment des dahirs, décisions de nomination, circulaires et autres actes sur l'activité diplomatique de Dar Al-Niaba de Tanger (délégation du Sultan), particulièrement sous la direction de Haj Mohamed Torrès.

Ce dernier, souligne l'auteur, a légué aux archives de la diplomatie nationale des milliers de documents.

MAP