L'objectif visé est de mieux cerner la problématique liée au développement durable de la pêche artisanale, qui doit être considérée plus qu'une simple branche de la filière dans la région méditerranéenne. Devant s'exécuter sur trois ans, le projet a été confié à la FAO. Au cours de son allocution, Aziz Akhenouch a souligné la grande importance que revêt un tel accord. La raison évoquée par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime est à trouver dans le souci de protéger cette branche et d'assurer son développement. Un tel accord est à même de contribuer à réduire la vulnérabilité des communautés de pêcheurs-artisans, a-t-il surenchéri.
Dans une première phase, les efforts seront concentrés sur les sites de pêches de Dikky dans la province de Tanger au Maroc, et de Ghannouch et El Akarit dans le gouvernorat de Gabès en Tunisie, nous indique-t-on.
Le secteur de la pêche artisanale qui joue un important rôle socio-économique, dans la mesure où il a un impact sur l'écosystème marin, peut contribuer à la sécurité alimentaire mais aussi être fortement un créateur d'emplois.
Le ministre n'a d'ailleurs pas manqué de mettre l'accent sur ce volet, soutenant qu'en assurant son développement, la pêche maritime peut effectivement contribuer à asseoir la sécurité alimentaire, mais à condition qu'elle soit entourée d'un minimum de précautions. De son avis, c'est en faisant preuve de discernement que l'écosystème pourra être préservé et que les effets néfastes de pêcheries pourraient être jugulées.
Il espère, grâce à ce projet, la garantie d'un développement durable, et un canevas pour mener les actions les plus efficaces. Enfin, il a exprimé sa ferme intention de suivre ce partenariat dans ses différentes étapes, en lui apportant l'appui nécessaire et espéré que le cas du Maroc fasse tache d'huile dans la région méditerranéenne.
Le Matin.ma