Dans le secteur agricole, le responsable néo-zélandais a demandé l'appui du Maroc pour faire aboutir le processus de négociations en cours dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) notamment en ce qui concerne la question des subventions.
M. Maâzouz a, quant à lui, déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les deux pays qui portent sur un nombre limité de produits aussi bien à l'import (produits laitiers et électroniques, viandes etc.) qu'à l'export (phosphate et dérivé).
Selon la même source, les entretiens entre les deux parties ont porté notamment sur les moyens de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays et de renforcer le cadre juridique de la coopération, ainsi que sur l'état d'avancement des négociations de l'OMC.
Les deux parties ont souligné que malgré l'éloignement géographique, plusieurs opportunités de partenariat et de joint-venture peuvent être concrétisées dans plusieurs secteurs porteurs comme l'artisanat, les cosmétiques, l'agroalimentaire, les nouvelles technologies de l'information et le tourisme.
Elles ont également affiché leur volonté de relancer des projets d'accords échangés comme l'accord commercial, l'accord sur la protection et la garantie des investissements et celui relatif à la non double imposition.
Il a été convenu de créer un groupe de travail pour coordonner les positions sur les questions d'intérêt commun, en particulier les aspects liés à l'OMC, la coopération bilatérale et la levée des entraves au commerce.
M. Goff effectue une visite de travail au Maroc, du 20 au 25 janvier, à la tête d'une délégation importante représentant les secteurs public et privé néo-zélandais.
MAP