L'accès aux tribunaux est envisagé comme dernier recours pour résoudre les différends commerciaux afin de maîtriser les frais et l'économie du temps, a estimé le directeur du département de la croissance économique à l'Usaid, James N. May, lors de l'ouverture de cet atelier de travail.
Le responsable de l'Usaid a souligné la nécessité d'essayer de trouver au préalable une solution à l'amiable entre les parties en conflit avant de recourir à la justice.
M. May a salué, par ailleurs, le choix du Maroc de s'ouvrir sur l'économie internationale et ses efforts et actions visant à se conformer aux standards internationaux sur plusieurs plans, rappelant que l'Usaid apporte une assistance technique ciblée pour promouvoir le Maroc, en tant que pays attractif pour les investissements et ce dans le cadre du programme "amélioration du climat des Affaires au Maroc".
Le développement et la promotion de modes alternatifs crédibles de résolution des différends commerciaux confortera la décision des investisseurs étrangers à s'implanter au Maroc, a-t-il poursuivi.
De son côté, Omar Derraji, président du Cimar, a mis l'accent sur la coopération existant entre le Centre et l'Usaid à travers le programme "amélioration du climat des Affaires au Maroc", qui a permis la formation de quelque 50 personnes de différentes couches socioprofessionnelles, d'hommes d'affaires et d'économistes dans le domaine de la médiation commerciale.
Il a, de même, indiqué que l'arbitrage est devenu actuellement le moyen le plus répandu pour résoudre les différends commerciaux en raison de sa souplesse, sa célérité d'exécution des jugements et de sa discrétion, outre son caractère économique en matière des frais engagés.
Cette technique est devenue le moyen adéquat pour trancher les différends notamment ceux relatifs aux commerces, international et électronique, et à la propriété intellectuelle, a ajouté M. Derraji.
MAP