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samedi, 15 mars 2008 06:02

Pas de hausse des prix des produits subventionnés

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Aucune hausse des prix n’a été enregistrée au niveau des produits subventionnés par l’Etat, notamment le carburant, le blé tendre et le sucre, a affirmé lors du dernier Conseil de gouvernement le ministre chargé des Affaires économiques et générales.

Le gouvernement vient de couper court à toutes les allégations faisant état de hausse des prix de certains produits de première nécessité, dont le carburant, le blé tendre et le sucre.Dans un exposé, présenté lors du dernier Conseil de gouvernement, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka, a affirmé que la politique de l’actuel Exécutif a permis d’éviter toute hausse des prix des produits subventionnés par l’Etat, précisant que la hausse a concerné seulement certains produits alimentaires non subventionnés tels que l’huile de table et le beurre.

Revenant sur les retombées positives de la politique gouvernementale, le ministre de tutelle a souligné une baisse même des prix de certains produits, notamment ceux des fruits et des légumes, relevant par la même occasion une baisse du coût de la vie enregistrée depuis octobre 2007 jusqu’au mois de mars courant. Par ailleurs, le ministre a souligné les différentes mesures décidées par l’actuel Exécutif pour parer à toute éventuelle hausse des prix des produits en question, dont la plus significative est la révision à la hausse de l’enveloppe allouée à la caisse de compensation, qui est passée en 2007 de 13 à 20 milliards de dirhams actuellement, ajoutant qu’il a été procédé, pour la première fois cette année, à la subvention du blé tendre, à la suppression des taxes douanières sur l’importation du blé, et à la baisse des impôts sur les produits de consommation.
Lors du même Conseil de gouvernement, le ministre Nizar Baraka a annoncé des «mesures d’urgence» envisagées par le cabinet Abbas El Fassi afin de mettre un terme à toutes sortes de manœuvres spéculatives de nature à porter atteinte à la stabilité des prix. Parmi ces mesures, figurent «un renforcement du contrôle des prix», «la répression de toute fraude sur les prix», «l’affichage des prix pour amener les commerçants à éviter toute spéculation» de nature à porter préjudice au pouvoir d’Aachat du citoyen, «l’obligation des producteurs à fixer les prix sur les emballages des produits subventionnés», l’intensification des enquêtes de terrain relativement aux produits faisant l’objet de hausse des prix, la programmation de rencontres avec les professionnels, dont les producteurs des huiles, les importateurs de beurre et les professionnels de la distribution, en vue de les amener à mettre un terme à toute hausse dans les produits, le renforcement des contacts avec les citoyens afin de les sensibiliser sur les mesures préventives et répressives qui seront prises par le gouvernement … Et ce n’est pas tout… Nizar Baraka a également annoncé des réformes structurelles pour parer à toute instabilité sur le marché, particulièrement le projet de réforme du système de compensation par l’examen de la possibilité d’orienter l’aide de l’Etat vers les couches défavorisées de la société, et l’amélioration du système de contrôle et du suivi des prix.

Autres mesures, envisagées dans l’esprit de ce plan de réforme, il s’agit de la mise en œuvre du programme « Rawaj » destiné à diminuer le rôle des intermédiaires, l’activation du Conseil de la concurrence pour mettre fin à toutes les pratiques de concurrence déloyale, l’amélioration du revenu des citoyens de manière directe ou indirecte et ce, dans le cadre du dialogue social, la révision de l’impôt sur le revenu et l’impôt sur la valeur ajoutée, ainsi que le lancement du système d’assistance médicale. Ces mesures, qui viennent d’être annoncées par le gouvernement, interviennent dans une conjoncture économique internationale difficile, marquée par la flambée des cours du pétrole, sans oublier le contexte géopolitique autrement tendu.


Par Aujourd'hui le Maroc
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