Les pays visés sont l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine, la Syrie et la Tunisie.
L'objectif du fonds, indique-t-on, est de «constituer de grands groupes régionaux ayant une forte identification, ainsi qu'une grande profitabilité et un management efficace».
Par ailleurs, le fonds assistera les entreprises dans la recherche des meilleures sources de financement en cas de besoin et utilisera son réseau à leur profit.
EuroMena II mettra en place une structuration juridique, financière et fiscale optimale au niveau de ses participations ainsi qu'une gouvernance conforme aux normes internationales dans l'éventualité de leur introduction sur les marchés régionaux, ont expliqué les responsables de ce fonds.
«L'environnement économique actuel au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est propice et la complexité croissante des investissements génère une demande accrue de fonds professionnels expérimentés et bien gérés dans cette vaste région du monde.
Le modèle d'EuroMena I constitue un parfait exemple et EuroMena II nous permettra d'atteindre des sociétés plus importantes en taille sur ce marché», a indiqué le directeur général du fonds, Romen Mathieu.
Il est à rappeler que le Groupe Capital Trust a été fondé en 1985 et possède des bureaux à Londres, à New York et à Beyrouth. La direction générale
du groupe est basée à Londres alors que la direction régionale MENA a été relocalisée à Beyrouth.
Des opportunités d'investissement prometteuses Le groupe Capital Trust a joué un rôle de consultant et d'investisseur dans des opérations telles qu'Aramex et Société des Grands Hôtels du Liban (Phoenicia et Vendôme).
De plus le groupe a été actionnaire fondateur de «Lebanon Invest», ainsi que de «Arab Palestinian Investment Company (APIC)» un des principaux groupes d'investissement opérant en Palestine.
Menavest a investi dans des sociétés telles que «Orascom Telecom» et «Wadi Holdings». Le groupe a aussi un rôle de consultant et de représentant d'actionnaires au sein du conseil d'administration de plusieurs sociétés, à savoir «Samir» au Maroc et «Fortuna Holdings» au Liban.
«Le nombre d'opportunités d'investissement hautement prometteuses du fonds, met en relief l'intérêt que portent les groupes familiaux de la région MENA aux acteurs de Private Equity ayant une stratégie régionale», ont conclu les responsables du groupe.
Le Matin