lundi, 30 mars 2009 12:11

120 firmes américaines installées au Maroc Spécial

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LA signature de l’accord de libre-échange Maroc-Etats-Unis, en 2006, a permis de doubler le volume des échanges commerciaux entre les deux pays. En 2004, ils représentaient moins de 1 milliard de dollars. Et à fin novembre 2008, ils se sont établis à environ 2,1 milliards de dollars, en hausse de 20% par rapport à la même période de l’année précédente.
Les exportations américaines au Maroc ont atteint 1,35 milliard de dollars, soit 9% de plus qu’au cours de la même période de l’année écoulée. Les expéditions marocaines vers les Etats-Unis, quant à elles, se sont élevées à 812 millions de dollars, ce qui représente une croissance de 42% en comparaison avec la même période de l’année précédente. Pour Robert Jackson, chargé d’affaires auprès de l’ambassade des Etats-Unis au Maroc, intervenant lors de la table ronde organisée par la chambre américaine de commerce (Amcham), vendredi dernier, les opportunités d’investissement générées par l’ALE Maroc-Etats-Unis n’ont pas encore été totalement exploitées. «Le Maroc pourrait constituer pour les entreprises américaines une bonne plateforme de production et d’exportation vers d’autres pays comme l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient…», déclare-t-il. Selon lui, plus de 120 firmes originaires des Etats-Unis sont actuellement installées au Maroc. Elles représentent un investissement global de plus de 2,2 milliards de dollars et génèrent plus de 100.000 emplois directs et indirects. Ces investissements concernent des domaines aussi variés que l’aéronautique, l’automobile, les mines, le tourisme, l’électronique, le textile, etc.
Outre ces secteurs, le service américain du commerce a identifié d’autres niches présentant les meilleures opportunités d’investissement pour les entreprises américaines. Il s’agit du traitement des eaux, des appareils médicaux, des télécommunications, des pièces de rechange pour l’automobile, des équipements de sécurité…
Les obstacles qui se dressent devant les exportations marocaines sont connus. Ils constituent autant de challenges que les deux pays doivent surmonter ensemble. Selon le chargé d’affaires américain, ils concernent l’obstacle de la langue, le fait que les entreprises européennes sont plus familiarisées avec les aspects culturels du monde des affaires marocain. D’autres barrières ont été citées et sont relatives au manque de transparence dans le système judiciaire marocain, la bureaucratie, le climat des affaires, la contrebande…
Selon Rabia El Alama, directeur de l’Amcham, les entreprises marocaines doivent s’ajuster aux spécificités du marché américain. «En plus des barrières réglementaires et sanitaires, il y a la méconnaissance du marché, l’obstacle de la langue, les liens traditionnels du Maroc avec l’Europe…», précise-t-elle

Leconomiste
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