Ce plan de reboisement touchera toutes les régions et tous les écosystèmes.
Les interventions sont définies en fonction du climat, de l'état de dégradation des massifs forestiers, de l'érosion des sols et des bassins versants, et de la nature de la zone concernée. Une attention particulière a été accordée au choix des essences de reboisement donnant la priorité au cèdre, au thuya, au chêne liège, à l'arganier et au cyprès de l'Atlas, compte tenu de leur importance dans la reconstruction des principaux écosystèmes forestiers.
La réussite de la mise en oeuvre de cette opération, dotée d'une enveloppe budgétaire de l'ordre de 360 millions de DH, est confortée par une série de réformes introduites par le HCEFLCD concernant aussi bien le secteur forestier que son environnement.
Il s'agit de la mise à niveau de l'entreprise forestière, en particulier du nouveau système de qualification et de classification des entreprises forestières et de l'approche partenariale visant l'adhésion des ayant-droits et la compensation des mises en défens forestières durant les périodes de fermetures des parcours des périmètres reboisés, explique le communiqué.
En outre, des mesures incitatives sont prévues dans le cadre du Fonds national forestier, qui consistent en l'octroi de subventions en nature (6000 plants/bénéficiaire) ou en espèce, plafonnées à 2.500 DH/ha pour inciter le secteur privé à participer aux actions de reboisement en dehors du domaine forestier.
MAP