M. Amado a réitéré, à cette occasion, l'importance de ce sommet, notant
cependant que "la situation actuelle nous impose de se pencher
d'urgence sur l'examen de l'aspect institutionnel et la question
constitutionnelle qui a mis l'Europe dans une impasse".
A cet égard, les chefs de la diplomatie italienne et portugaise ont
exprimé le souhait de voir s'accélérer le rythme des négociations sur
le traité constitutionnel de l'Union européenne (UE) et régler cette
question avant les élections européennes de 2009.
"Les négociations doivent donc être conclues au maximum au premier mois
de l'année prochaine" car "on doit laisser le temps pour ratifier le
traité", a indiqué M. d'Alema, tout en soulignant que cette question
est dans "une phase très délicate mais reste très importante pour le
futur de l'Europe".
Le ministre portugais des Affaires étrangères a, pour sa part, passé en
revue les efforts déployés par son pays pour la tenue du sommet
euro-africain qu'il compte abriter afin de dynamiser la coopération
Nord-Sud, trouver des solutions à la question de l'immigration et de
donner une impulsion au dialogue euro-méditerranéen.