Tout en soulignant la nécessité d'une solution durable au Kosovo, il a prévenu que "le recours par des groupes extrémistes à la violence pour atteindre des objectifs politiques ne saurait être toléré et devrait être fermement condamné".
Dans son rapport, le Secrétaire général de l'ONU note "avec préoccupation que les manifestations violentes du 10 février à Pristina ont malheureusement fait des victimes", demandant aux parties concernées "de faire preuve de retenue et de responsabilité, et de mener leur action politique de manière pacifique".
Ban Ki-moon a, par ailleurs, plaidé pour que son Envoyé spécial, Martti Ahtisaari, "continue d'être appuyé et soutenu par le Conseil de sécurité, le Groupe de contact, l'Union européenne et la communauté internationale en général".
Martti Ahtisaari a tenu, samedi à Vienne, une réunion de haut niveau entre les délégations de Belgrade et de Pristina, qui concluait 14 mois de négociations sur l'avenir du Kosovo.
Il a toutefois "regretté le manque de volonté des deux parties de s'écarter de leur position précédente et le fait que le potentiel des négociations soit désormais épuisé".
Des divergences persistent entre des membres permanents du Conseil de sécurité sur le renvoi, dans l'immédiat, de ce dossier devant l'ONU comme le souhaite M. Ahtissari.