"Les élections ont été, pour la première fois dans un grand pays arabe, totalement libres. L'accès aux radios- télévisions strictement égal pour tous les partis. Pas un seul candidat ni un seul observateur étranger n'a dénoncé des fraudes, violences ou incident notable", écrit cet ancien journaliste à l'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur".

Après avoir indiqué que le seul fait que les députés aient été élus en conformité avec la loi représente un événement majeur, le chroniqueur observe que le Maroc donne le contre-exemple parfait des pays où les tourments proviennent de la répudiation générale de l'Etat de droit et où la loi du plus fort l'emporte sur les codes.

Le journal déplore le fait que certains médias étrangers préfèrent regarder ailleurs dès qu'il s'agit d'un progrès réalisé par le Maroc en matière de respect des droits de l'Homme et de consolidation de l'Etat de droit.

Le chroniqueur souligne, par ailleurs, qu'"on ne vit plus au Maroc sous la menace de la spoliation et on peut investir son épargne en dormant sur ses deux oreilles".

Faisant état du boom immobilier et touristique que connaît actuellement le Royaume, le chroniqueur affirme que la confiance des agents économiques, qui était un phénomène inconnu au monde arabe, réapparaît au Maroc à la faveur de la stabilité politique du pays et d'un environnement économique favorable.

"Voilà cinquante ans que les possédants du Sud plombent la croissance de leur pays en planquant leur argent à l'étranger. Pour la première fois, le flux s'inverse", conclut l'auteur de l'article.

MAP