La Mauritanie est exclue de ce périple, relève-t-on.
Washington avait « dénoncé » le putsch qui a renversé en août dernier le président « démocratiquement élu » Sidi Ould Cheick Abdallahi
Coondolleza Rice aura des entretiens avec de hauts responsables des pays visités portant sur plusieurs questions bilatérales et d’autres sujets régionaux, indiquent les mêmes sources.
La question du Sahara ne manquera pas d’être soulevée lors de ce périple notamment en Algérie et au Maroc, quelques jours après la fin de mandat de l’ex médiateur onusien au Sahara, le néerlandais Peter Van Walsun.
L’ex facilitateur avait jugé « irréaliste » l’option d’indépendance revendiquée par le Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
En juin dernier, le Président américain, George W. Bush, avait exprimé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc comme «unique solution envisageable » pour mettre un terme au conflit qui dure depuis 33 ans.
Le Président de la maison blanche avait souligné, dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI du Maroc, qu’une « autonomie substantielle sous souveraineté marocaine est la seule solution possible au différend relatif au Sahara et qu’un Etat indépendant » sur ce territoire « n’est pas une option réaliste ».
Le président américain a qualifié, en outre, le plan d’autonomie, proposé par le Maroc en avril 2007, de « crédible » et de « sérieux ».
Rabat se trouve d’ores et déjà conforté dans sa proposition d’autonomie alors que les négociations de Manhasset (près de New York) sur le Sahara sont «au point mort », relève-t-on.
La date du cinquième round des négociations directes entre le Maroc et le Polisario, auxquelles prennent part également l’Algérie et la Mauritanie en tant qu’observateurs, n’est pas encore fixée.
APA