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vendredi, 07 décembre 2007 04:26

architecture arabe : ouverture sur les nouveautés et attachement à l'authentique (hejira) .

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L'architecture arabe tire son importance particulière de son patrimoine, de son ouverture sur les nouveautés et de son attachement à son authenticité et ses caractéristiques pures, a affirmé jeudi à Rabat le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, M. Ahmed Taoufiq Hejira.

Intervenant à l'ouverture de la 8-ème exposition des lauréats des Ecoles Arabes d'Architecture, en présence du secrétaire d'Etat chargé du développement territorial, M. Abdeslam Mesbahi, le ministre a mis l'accent sur l'impératif de préserver l'identité de l'architecture arabe et de la protéger contre les effets pervers de la mondialisation.



M. Hejira a, également, relevé l'intérêt croissant que suscite l'architecture marocaine dans certains pays grâce à la richesse, à la diversité et à l'authenticité que lui confère sa qualité de "mélange des styles arabe, africain, amazighe et andalous".

Le ministre a rappelé que les vieilles villes marocaines seront à l'honneur à partir de janvier prochain à l'occasion du 12-ème centenaire de Fès, faisant remarquer que les 24 cités marocaines du genre, avec leurs casbahs et Ksours, recèlent d'innombrables témoignages sur les spécificités marocaines en architecture.

M. Hejira s'est prononcé en faveur d'un regroupement des architectes afin de pouvoir confronter leurs expériences et acquérir la capacité de faire face aux défis de l'avenir dans la profession.

De son côté, Omar Farkhani, président de l'ordre national des architectes du Maroc a rappelé toute l'importance que le monde développé accorde à la "formation de qualité", qui bénéficie de grands moyens matériels et humains.

Selon M. Omar Farkhani, l'ordre national des architectes accorde un intérêt de premier ordre aux options et chantiers en cours, particulièrement dans les domaines de la législation, de la réglementation, de la formation et de l'enseignement de façon à ce que la nouvelle génération d'architectes aient les capacités requises pour relever tous les défis auxquels le pays serait confronté en la matière.

Pour sa part, M. Bensaïd Montacir, directeur de l'école nationale d'architecture, a estimé que cette rencontre d'ordre culturel et pédagogique augure d'une coopération étroite, riche et fructueuse entre les écoles arabes d'architecture.

Certes, ces écoles sont en contacts permanents entre elles, mais elles n'arrivent pas encore à instaurer, entre elles, un partenariat aussi élevé que celui qu'elles entretiennent avec leurs consoeurs d'Europe, a-t-il fait remarquer.

Les représentants des universités libanaise et syrienne, respectivement Charafeddine Mahmoud et Tammam Fekkouch, ont jugé que cette exposition est d'autant plus importante qu'elle joue en faveur du rapprochement entre étudiants des écoles arabes d'architecture.

MM. Mahmoud et Fekkouch ont fait état de la disposition des écoles arabes à ne ménager aucun effort pour le développement de la formation et la réalisation des objectifs escomptés.

Cette exposition de deux jours est conçue pour un échange d'expériences, un renforcement de la coopération entre les écoles et l'imagination de nouveaux outils de coopération, de coordination et renforcement de la présence arabe au sein des instances internationales.

Plus de 150 Libanais, Irakiens, Syriens et Marocains participent à cette exposition dont les précédentes éditions avaient eu lieu en en Syrie, au Liban, en Irak et en Jordanie.


MAP

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