Hadda Ouâkki, née en 1953 à la zaouiya d’Aït Ishaq (province de
Khénifra), est une figure emblématique de l’art de l’Aîta. Elle a
débuté sa carrière artistique en 1969 en compagnie de l’artiste amazigh
Bennasser Okhouya. Son répertoire compte plusieurs chansons amazighes.
Le poète Mohamed Al-Ouardi, né en 1953 à Aïn Fandal à Tahla, est
l’ancien président de l’Association Aïn Fandal pour l’art d’Ahidous.
Dès l’âge de 20 ans, Al-Ouardi commença à composer des poésies en
amazighe et en arabe.
La 3ème édition des Journées culturelles, lancée le 18 août à Aïn
Fandal, est organisée sous le thème «La promotion du patrimoine
amazigh: une responsabilité de tous» avec le soutien de la région de
Taza-Al Hoceïma-Taounate et en partenariat avec l’Institut royal de la
culture amazighe (IRCAM).
Cette manifestation a été ponctuée de soirées animées par plusieurs
artistes, dont Hadda Ouâkki et des groupes tels Tamawayet Abziz et Aït
Saghrouch (Boulemane), Azmaouen Boukachemire (Khémisset), Houci
(Immouzer Kander), outre des spectacles et des danses folkloriques
exécutés par la troupe Ahidous.
Au menu de Ces journées figuraient également des colloques et des
débats sur la culture amazighe, des ateliers sur le caractère Tifinagh
et des expositions d’articles d’artisanat warayeni, d’art plastique
amazigh et de publications de l’IRCAM, ainsi qu’une campagne de
circoncision d’enfants et une autre de sensibilisation et de prévention
du VIH/Sida.
Al Bayane