La presse a rapporté hier, que la salle des congrès de la ville de Meknès a accueilli, vendredi 31 octobre, les 5e assises du Congrès Mondial Amazigh, ouvertes dans une ambiance empreinte de sérénité tant du point de vue organisation que de l’accueil, grâce à la dynamique association Assid et la coordination des associations du Moyen-Atlas (plus de 900 personnes venues de tous les coins de l’Afrique du Nord pour assister à cette rencontre internationale).
Tout s'est déroulé comme si rien n'était (l'anarchie de Tizi ouzou n'a même pas été évoquée). Après les discours prononcés par le président sortant, M. Belkacem Lounès et les différents représentants des régions berbérophones (Libye, des Touaregs du Mali et du Niger, Algérie, Maroc, îles Canaries et de la diaspora bérberophone en Europe), des représentants des peuples amis (Breton, Corse, Catalan, Basques espagnoles et Basques français, Occitans, Alsaciens) et la représentante du peuple Aléfourou en Australie, Mme Pelpina Sahureka ont pris la parole ainsi que différentes responsables d'ONG comme la représentante des Nations unies aux droits de l’Homme, le représentant de l’ONU chargé des peuples autochtones, la Ligue internationale des droits de l’Homme, l'association des peuples de Montagnes.
Voilà ce qu'on peut appeler une organisation de congrès, loin du cirque des anarchistes et du far-west kabyle.
Source : http://reflexionsetautresidees.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/11/02/afrique-du-nord-un-congres-a-meknes-toujours-le-cirque-a-l-a.html