Economie (220)

Le Maroc et l'Union européenne (UE) ont paraphé, mercredi à Bruxelles, un accord sur le règlement des différends commerciaux.L'accord a été paraphé par le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz et Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne au Commerce extérieur, en marge des travaux de la 8e Conférence Euromed des ministres du Commerce.
Le secteur du textile et de l’habillement marocains représente 200 000 emplois et possède un savoir-faire reconnu. Il est depuis longtemps le sourcing des collections de la fast fashion des franchises mode grâce à sa réactivité et sa proximité. Cependant les exportations vers la France ont baissé de 11% dans les 6 premiers mois de l’année 2009 et certaines sociétés ont aujourd’hui du mal à résister.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar a souligné, samedi à Rabat, la détermination du gouvernement à faire de 2010 l'année de la réforme de la loi organique de finances.
S'exprimant à l'ouverture du 3e colloque international sur «Les finances publiques au Maroc et en France : enjeux et réponses face à la crise», M. Mezouar a indiqué que cette loi organique devra consacrer la performance dans la gestion des deniers publics et la programmation des dépenses ainsi que le développement de l'audit des politiques publiques.
«Notre obligation face à ce contexte est non seulement de gérer les effets de la crise dans de bonnes conditions mais aussi et surtout d'engager de nouvelles réformes tant structurelles que sectorielles pour préparer le Royaume à l'après crise», a affirmé M. Mezouar lors de ce colloque initié par le ministère de l'Economie et des finances en partenariat avec la Fondation internationale de finances publiques (Fondafip) et le Groupement européen de recherches en finances publiques.
A cette occasion, le ministre a mis en relief les principales orientations du gouvernement qui travaille actuellement dans le contexte notamment de la préparation de la prochaine loi de finances, citant à cet égard l'ouverture de l'économie nationale et sa plus grande intégration à l'économie mondiale, le rôle moteur de l'initiative privée et l'institutionnalisation du partenariat public-privé.
Le caractère exceptionnel de la crise a suscité des réactions exceptionnelles notamment des plans de relance d'une dimension inégalée et des ruptures inimaginables avec les disciplines budgétaires, monétaires et financières, a souligné M. Mezouar.
Le budget 2009 a été, résolument, inscrit dans une logique de soutien de la croissance à travers la promotion de la demande intérieure, l'encouragement des exportations et l'accompagnement des PME, a-t-il dit, ajoutant que la dynamisation de la demande intérieure a porté aussi bien sur le soutien de la consommation que sur la relance de l'investissement public.
Le gouvernement a tenu également à associer le secteur privé aux travaux du comité de veille stratégique, institué pour l'occasion, dans le but de définir les indicateurs pertinents permettant d'assurer le suivi de la conjoncture, a-t-il ajouté.
C'est dans ce cadre, poursuit M. Mezouar, que de nombreuses mesures ont été prises en vue de préserver des conditions de financement favorables pour l'entreprise, encourager les entreprises à prospecter de nouveaux marchés et de préserver l'emploi dans les secteurs affectés.
Pour sa part, le directeur général des Impôts, M. Noureddine Bensouda, a souligné l'importance des débats qui vont se dérouler pendant le colloque et qui vont essayer de répondre sur la question «comment sortir renforcés de cette crise ?», ajoutant que la crise actuelle se trouve tout à la fois financière, économique, sociale et de confiance.
De son côté, le président de la Fondafip (France), Michel Bouvier a mis l'accent sur la nécessité de créer un réseau de réflexion collective et un nouveau cadre d'analyse, en tenant compte des caractéristiques de la crise actuelle qui la distinguent de la crise de 1929.
Au programme de cette manifestation, marquée par la présence d'éminentes personnalités représentant le gouvernement, le Parlement, l'administration publique et le monde des entreprises et de l'université, figurent trois tables rondes portant sur «L'impact de la crise sur les finances publiques», «Les instruments financiers et fiscaux de la relance» et «Les instruments budgétaires de la relance».
Le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar a souligné, samedi à Rabat, la détermination du gouvernement à faire de 2010 l'année de la réforme de la loi organique de finances.
S'exprimant à l'ouverture du 3e colloque international sur «Les finances publiques au Maroc et en France : enjeux et réponses face à la crise», M. Mezouar a indiqué que cette loi organique devra consacrer la performance dans la gestion des deniers publics et la programmation des dépenses ainsi que le développement de l'audit des politiques publiques.

«Notre obligation face à ce contexte est non seulement de gérer les effets de la crise dans de bonnes conditions mais aussi et surtout d'engager de nouvelles réformes tant structurelles que sectorielles pour préparer le Royaume à l'après crise», a affirmé M. Mezouar lors de ce colloque initié par le ministère de l'Economie et des finances en partenariat avec la Fondation internationale de finances publiques (Fondafip) et le Groupement européen de recherches en finances publiques.
A cette occasion, le ministre a mis en relief les principales orientations du gouvernement qui travaille actuellement dans le contexte notamment de la préparation de la prochaine loi de finances, citant à cet égard l'ouverture de l'économie nationale et sa plus grande intégration à l'économie mondiale, le rôle moteur de l'initiative privée et l'institutionnalisation du partenariat public-privé.
les exportations du Royaume ont été encore une fois marquées par le comportement sur le marché international de la matière première phare du pays, en l'occurrence le phosphate et ses dérivés et de certains produits qui trouvent des difficultés à l'export, comme les produits textiles et les agrumes. Pour les importations, c'est également le statut quo concernant l'allègement des factures pétrolière et alimentaire, avec néanmoins
mercredi, 02 septembre 2009 15:17

Tanger Med séduit les investisseurs français

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«Sans la présence du nouveau port Tanger Med, nos projets d'extension n'auraient pas été possibles», souligne Ayoub Daoudi, directeur général de la filiale du groupe français ‘Souriau' au Maroc, cité par le journal.
Cette filiale, spécialisée dans les solutions de connectique pour les acteurs de l'aéronautique et implantée depuis 2002 à la zone franche de ce complexe portuaire (Tanger Free Zone, TFZ), devra disposer en octobre prochain d'une nouvelle usine de 15.000 m2, précise la publication.
La Bourse de Casablanca a enregistré une baisse lors de la séance du 2 septembre. Le Masi a reculé de 0,96% à 10 939,22 points et le Madex de 0,99%  à 8 904,72 points.
Les performances depuis le début de l’année se situent respectivement à -0,41% et -1,72%.
vendredi, 17 juillet 2009 03:15

importante baisse des ventes de phosphate

Les exportations marocaines ont enregistré une baisse de 35,1% atteignant 46 milliards Dh, soit un peu plus de 5 milliards $, durant les cinq premiers mois de l'année 2009. Les ventes des demi-produits ont chuté de 60,5%, les produits alimentaires ont baissé de 29,1% et les produits bruts de 48,4%. Ce résultat est imputé à la baisse vertigineuse des expéditions de phosphates et dérivés, qui ont atteint 7,4 milliards Dh, soit une baisse de 62,6%. Les importations de marchandises ont également baissé de 20% à 106,4 milliards Dh, contre 133 milliards Dh durant la même période de 2008.
mardi, 14 juillet 2009 22:08

Un prolongement naturel de Maroc Export

    
L'Afrique et les Pays de la Zone Mena constituent le prolongement naturel et stratégique de la démarche promotionnelle de Maroc Export (ancien Centre marocain de promotion des exportations), a souligné, lundi à Casablanca, son directeur général, Saâd Benabdallah.
L'Afrique et la Zone Mena, prolongement naturel et stratégique de la démarche promotionnelle de Maroc Export (DG)

Après son expérience africaine en Mauritanie, au Gabon et au Burkina-Faso, le groupe Maroc Telecom remporte le marché au Mali. Filiale de Vivendi Universal, Maroc Telecom a acquis définitivement, mardi 7 juillet 2009, à Bamako, 51% du capital de la société de télécommunications du Mali (Sotelma).
L’adjudication de la privatisation de cet opérateur malien s’est effectuée pour un montant de 275 millions d’euros. Outre les 51%, la privatisation de la Sotelma prévoit également une cession de 19% du
Air France Industries et Royal Air Maroc se rapprochent. Les deux sociétés ont décidé le 17 juin de créer un joint-venture de maintenance à l’aéroport de Casablanca.
La société commune sera détenue à parts égales entre la filiale d’Air France et la compagnie marocaine.
Elle sera dédiée à la maintenance des Airbus de la famille A320 et comptera deux baies adaptées aux grandes visites (Check D).

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