Dans un entretien publié lundi par le quotidien "Aujourd'hui Le Maroc", M.
Ghosn a précisé que la disponibilité d'une main-d' uvre qualifiée, le fait de se trouver dans une zone franche et le système d'appui du gouvernement marocain sont autant d'éléments qui "ont fait que le Maroc est apparu comme une très grande opportunité et que le port de Tanger-Med, compte-tenu des volumes que nous voulons exporter, s'est présenté comme une opportunité".
C'est au Maroc que "nous avons probablement le plus de chance d'assurer une compétitivité de premier ordre et surtout une compétitivité durable", a-t-il estimé.
Le patron de Renault et de Nissan s'est dit, par ailleurs, convaincu qu'avec les infrastructures qui sont en train de se développer et qu'avec l'augmentation des volumes de production automobile au Maroc, il y a de fortes chances de voir d'autres constructeurs tentés par l'implantation d'une usine dans cette zone.
Le Maroc et l'Alliance Renault-Nissan ont signé samedi un Protocole d'Intention prévoyant l'implantation d'un complexe industriel dans la région de Tanger, avec une capacité de production de 200.000 véhicules par an et une extension possible à 400.000 unités, ce qui en ferait l'un des sites de production les plus importants du bassin méditerranéen, avait affirmé le Président du groupe.
MAP