Politique (123)

Le deuxième round des négociations de Manhasset a pris fin, comme prévu, samedi soir, avec l'engagement à tenir un troisième round, dont la date et le lieu restent à préciser ultérieurement. On craignait une rupture des pourparlers de la part du «polisario», qui a fait preuve de dérobade sur les questions de fond.

Le Maroc se rend au deuxième round des négociations de Manhasset, animé comme il l'était au mois de juin dernier, de la bonne foi et de la sérénité, outillé en cela d'une proposition qui a bénéficié d'une large adhésion des populations des provinces du Sud, et d'un soutien international clair et sans équivoque, notamment celui de puissances influentes, fortement impliquées dans la paix et la stabilité mondiales.

À l'approche des élections législatives, le bilan du gouvernement suscite le débat, certes. En même temps, la méthode Jettou fait des émules. Le chiffrage des programmes des partis devient à la mode.
CE constat s'impose de lui-même. Au terme des législatures passées, il n'y avait pas de débat sur le bilan du gouvernement. Parce qu'il n'y avait pas de programmes clairement préétablis pouvant donner lieu à une quelconque évaluation et donc au moindre débat. Quand des discussions politiques avaient lieu, elles étaient concentrées sur des questions du genre : qui va remplacer qui, avec la bénédiction de qui et comment ? Et de toutes les façons, le peuple ne fondait pas grand espoir sur le gouvernement. C'était uniquement le Roi qui pouvait lui apporter quelque chose.
Bien sûr, Abderrahman Youssoufi a eu le mérite d'avoir préparé un climat politique favorable à son successeur, Driss Jettou. Mais, ce technocrate et son équipe ont bousculé les habitudes. Jettou est le premier Premier ministre à avoir présenté un programme économique multisectoriel chiffré et daté. Programme dont il vient de dresser le bilan, non sans satisfecit.

Le journal koweitien "Assiassa " a émis l'espoir de voir l'Algérie cesser de s'ingérer dans la question du Sahara, en considérant qu'Algér est à court d'arguments pour étayer sa non implication dans le conflit artificiel du Sahara, qu'elle a crée au même titre que le front polisario.

Le constructeur aéronautique et ferroviaire canadien Bombardier a récemment eu recours à une mesure exceptionnelle pour intervenir auprès d'un de ses dirigeants, soupçonné d'avoir fourni des secrets industriels à une firme américaine de financement du secteur de l'aviation, Guggenheim Aviation Partners.

FranceLa candidate socialiste à l'élection présidentielle, Ségolène Royal se retrouve pour la première fois depuis le 21 mars au coude à coude au second tour de ce scrutin avec son rival de la droite, Nicolas Sarkozy, selon un sondage rendu public mardi.

Tous les autres sondages d'intention deávote donnaient le candidat de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP-majorité) vainqueur au second tour, notamment l'enquête réalisée les 11 et 12 avril qui créditait Nicolas Sarkozy de 51 pc et sa concurrente du parti socialiste Ségolène Royal de 49 pc.


Le Serviteur des Lieux Saints de l'Islam, le Roi Abdellah Ibn Abdelaziz d'Arabie Saoudite a eu des entretiens, mercredi à Janadriyah (40 km au nord-est de Riyad), avec la présidente de la Chambre américaine des Représentants, la démocrate Nancy Pelosi.

"Tout l'éventail des développements au niveau régional et international, surtout ceux concernant le problème palestinien et la situation en Irak, a été abordé" au cours de cet entretien, a rapporté l'agence saoudienne SPA.

Après deux mois de débats, le procès Khalifa s'est terminé sur un goût d'inachevé et un profond sentiment d'injustice, écrit vendredi le journal français "Libération".

"En frappant sévèrement Khalifa et ses collaborateurs, sans aller au bout de toutes les culpabilités, les metteurs en scène de l'ombre voudraient préserver le régime, dont les barons ont été éclaboussés au plus haut niveau", souligne le quotidien pour qui ces derniers "ont largement mérité leur ticket d'entrer dans le box des accusés".
FranceLe président du Conseil constitutionnel français, Jean-Louis Debré, présentera lundi la liste officielle des candidats qualifiés à l'élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 22 avril, après examen des parrainages déposés.
A quelques heures de la date limite du dépôt des 500 parrainages au moins, fixée ce vendredi à 18H00 (heure locale), dix candidats sont assurés d'être en lice pour le premier tour de ce scrutin, notamment les favoris des sondages, Nicolas Sarkozy (UMP-droite), Ségolène Royal (Parti socialiste-gauche), François Bayrou de l'Union pour la démocratie française (UDF-centre) et Jean-Marie Le Pen, 

cheikh mohammed reconnaît sa responsabilité dans les attentats du 11 septembreKhalid Cheikh Mohammed a reconnu être impliqué dans une série d'attentats terroristes dont les attaques du 11-Septembre 2001 aux Etats-Unis, au cours de son audience, samedi dernier, à la prison de la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba, selon un compte-rendu fourni mercredi par le Pentagone.
"J'ai été responsable de l'opération du 11 septembre de A à Z", a indiqué Cheikh Mohammed dans une déclaration lue en son nom par un officier américain qui le représentait lors de cette audience.

Page 8 sur 9